L1 (J28) : Metz et Lens dos à dos

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Rédaction Media365, publié le dimanche 13 mars 2022 à 16h59

Il n'y a pas eu de vainqueur, ni de but, dimanche après-midi entre Metz et Lens à Saint-Symphorien (0-0).

Très mauvaise opération dans la course au maintien pour le FC Metz. Avec les victoires conjuguées de Troyes et Lorient, respectivement face à Nantes (1-0) et à Clermont (0-2), l'équipe de Frédéric Antonetti se retrouve décrochée avec désormais quatre points de retard sur le club du Morbihan, premier non-relégable. L'AS Saint-Etienne, le barragiste, est lui à trois longueurs. Peu et beaucoup pour une équipe qui ne compte que quatre succès depuis le début de la saison. « J'estime que c'est un bon point même s'il y a des regrets au regard de notre deuxième période. Il faudra prendre davantage de points pour s'en sortir », a avancé Opa N'Guette en zone mixte.

N'Doram rate le coche

Solide défensivement, la formation mosellane n'a concédé aucun tir cadré et a réalisé un nouveau cleen-sheat. Une belle performance face à la puissance de feu lensoise. Mais le problème est encore et toujours offensif pour des Grenats qui n'ont marqué que deux petits buts en 2022. Après une première mi-temps terne, ils ont élevé le curseur dans la détermination et l'allant au retour des vestiaires. L'entrée en jeu d'Ibrahima Niane au détriment de Louis Mafouta (46ème) a amené de la profondeur et de la verticalité. « Il a amené un vrai plus. Il a rendu la copie que l'on attendait de lui », a reconnu Benoît Tavenot, l'adjoint messin. Dans le jeu, il y a aujourd'hui une réelle De Préville-dépendance. Sur un corner de celui-ci, Kevin N'Doram, totalement esseulé dans les 6 mètres, a raté l'immanquable et a trop croisé sa tête (59ème).



Poussé par un public de Saint-Symphorien, particulièrement gentil, le FC Metz aurait pu également faire la différence sur un coup-franc de Fali Candé, bien sorti par Wuilker Farinez (66ème). Deux occasions sur coups de pied arrêtés. C'est bien trop peu pour une équipe qui va enchaîner avec un déplacement à Rennes et la réception de Monaco après la trêve internationale. Frédéric Antonetti aura peut-être récupéré l'essentiel de ses forces vives pour un mois d'avril décisif (Bordeaux, Clermont, Lorient et Brest), mais Kevin N'Doram, titulaire depuis belle lurette et William Mikelbrencis, aligné  comme piston gauche, ont été de véritables satisfactions sur ce match. « On a d'abord eu du mal à se lâcher, comme souvent à la maison. Il va falloir s'appuyer sur cette deuxième période pour avancer. Il faut y croire », a déclaré N'Doram.

Haise se satisfait du résultat et de la place

Après son revers frustrant de la semaine passée face à Brest (0-1), le Racing Club de Lens voulait reprendre sa marche en avant et les points perdus en route. Les Artésiens ne sont jamais parvenus à faire sauter le verrou messin malgré une domination générale et la bagatelle de onze tirs. Ignatius Ganago, à peine entré en jeu, n'est pas passé loin de faire la différence sur une frappe des 20 mètres qui a flirté avec le poteau opposé (73ème). Gaël Kakuta n'a, lui, clairement pas assez pesé sur le jeu de son équipe alors qu'Arnaud Kalimuendo a eu du mal à combiner avec Florian Sotoca. Défensivement, les Nordistes ont préservé leur cage inviolée depuis le 8 janvier et un succès contre Rennes (1-0). Peu sollicité, Farinez a fait l'arrêt décisif face à Candé.

Lens peut-il espérer mieux en cette fin de saison ? « Pour un club comme le nôtre, avoir 41 points et être 10e à 10 journées de la fin, c'est très bien et ça me convient. Il ne faut pas être plus royaliste que le roi », a reconnu en conférence de presse l'entraîneur Franck Haise. Les Sang et Or, bien calés dans le ventre mou de la Ligue 1, ne peuvent ni craindre ni jouer grand-chose désormais dans ce championnat.

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