Turquie : Fenerbahçe... en Ligue 1 ?

Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 26 mars 2024 à 10h51

Alors que les dirigeants du Fenerbahçe ont annoncé réfléchir à la possibilité de quitter le championnat turc après les scènes de violence de Trabzonspor, ils viseraient cinq ligues européennes, dont la Française.

Et si Fenerbahçe quittait bien le championnat turc ? "Le traitement que reçoit Fenerbahçe n'est pas quelque chose que nous pouvons tolérer", avait déclaré Ali Koc, le président du club stambouliote, après les violents incidents ayant émaillé sa victoire 3-2 contre Trabzonspor le 17 mars dernier. Des supporters de Trabzon avaient pénétré sur la pelouse pour en découdre avec les joueurs du Fener, dont l'ancien Marseillais Michy Batshuayi, auteur du but vainqueur à la 87e minute. On avait alors assisté à des scènes d'une rare violence, avec des joueurs du club d'Istanbul contraints de se défendre face à des agresseurs parfois armés. Et alors que les dirigeants ont brandi la menace de quitter la Süper Lig, ils compteraient bien la mettre à exécution.

Belgique, Pays-Bas, Espagne, Italie ou France

D'après le journaliste turc Ertem Sener, Fenerbahçe viserait cinq autres championnats : la Belgique, les Pays-Bas, l'Espagne, l'Italie et la France ! Sans que l'on connaisse la viabilité, ni la faisabilité d'un tel projet ou si les ligues en question seraient disposées à accueillir le club stambouliote, qui estime avoir été mal traité par les responsables du championnat, mais aussi par les autorités turques, depuis de longues années. Notamment lors de la dernière rencontre de la saison 2005-2006. Opposé à Denizlispor à l'occasion de ce match pour le titre, il l'avait perdu et avaient été la cible de projectiles venus des tribunes. En cause, les accusations envers l'ancien président Aziz Yildirim, qui avait écopé de six ans de prison pour avoir arrangé des matchs, avant d'être lavé de tout soupçon. Et il y aussi cet incident de 2015, quand un drame avait failli se produire au retour d'un déplacement à Rizespor. Le bus du Fener avait été criblé de balles, et le chauffeur avait été blessé et hospitalisé. Autant d'événements qui poussent donc les dirigeants du club à envisager une décision radicale.

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