Turquie : Une fin de saison sans le Fenerbahçe ?

Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 19 mars 2024 à 09h27

Les dirigeants du Fenerbahçe annoncent réfléchir à la possibilité de quitter le championnat, après le pugilat de Trabzonspor dimanche. Une décision sera prise dans deux semaines.

Face à la situation de plus en plus catastrophique dans le football turc et la bagarre générale de dimanche entre des supporters de Trabzonspor, dans leur stade, et des joueurs du Fenerbahçe (au coup de sifflet final de ce match remporté 3-2 par les visiteurs), les dirigeants du club stambouliote envisagent un retrait du championnat. Mais ils ne décideront de la marche à suivre qu'au retour de la trêve internationale, le mardi 2 avril, à l'occasion d'une assemblée générale : "Nous évaluerons les mesures à prendre, y compris le retrait de notre équipe, sur la base des événements survenus lors de ce match et des récents événements du football turc."

Branco : "Il y avait des couteaux et des bâtons. Des vies étaient en danger"

Contrairement aux autres pays européens, avec notamment un OM - PSG dès le dimanche 31 mars en France, il n'y aura pas de match le week-end précédent, la reprise du championnat de Turquie étant fixée au mercredi 3 avril. Le Fenerbahçe, deuxième à deux points du Galatasaray (et avec 30 longueurs d'avance sur Trabzonspor, troisième), doit théoriquement recevoir Adana Demirspor. Les Stambouliotes sont aussi engagés en Ligue Europa Conférence, où ils joueront leur quart de finale face à l'Olympiakos. Par ailleurs, leur match suivant de championnat n'est programmé que dix jours plus tard, le 14 avril à Karagümrük, puisque c'est la Supercoupe contre le Galatasaray qui doit être jouée le dimanche 7.

Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a réclamé que toutes les sanctions soient prises. Mario Branco, le directeur sportif portugais du Fenerbahçe, a défendu ses joueurs qui ont agi selon lui "en état de légitime défense" : "Les accusations contre eux sont totalement sans fondement, car ce qu'on a vu était incroyable. Il y avait des gens avec des couteaux, des bâtons et des mâts de drapeau menaçants. Ils ont dû agir car des vies étaient en danger."

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