Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 21 avril 2023 à 21h53
Il n'a pas eu l'occasion de connaître l'Europe avec l'OGC Nice, comme cette saison pour les Aiglons. Lionel Letizi, enfant du club, ne le quittera peut-être plus jamais, lui qui avait fait remonter le club en première division en 1995.
Produit de l'OGC Nice, où il a été formé et est revenu achever sa carrière de joueur, Lionel Letizi a pourtant disputé plus de matchs à Metz et au Paris Saint-Germain que dans le club de son coeur (159 matchs à Nice, 169 à Metz et 196 à Paris). Mais c'est tout naturellement qu'il a poursuivi son chemin et entamé sa deuxième carrière, celle d'entraîneur des gardiens, chez ses Aiglons de toujours. Depuis 2012, il écume ainsi les différentes responsabilités sous cette casquette. Quand Claude Puel l'a nommé dans son staff il y a plus de dix ans, l'ancien gardien international - quatre sélections, dont une de funeste mémoire en Russie en 1998, avant la Coupe du Monde, où il avait offert le seul but dès le début du match en manquant son dégagement - avait déjà mis en place une école des jeunes gardiens au sein du club.
"J'ai plein de souvenirs qui me reviennent"
En 2020, Letizi est retourné à ses premières amours, puisqu'il est devenu entraîneur général des gardiens du centre de formation. Il fêtera le mois prochain ses 50 ans et semble comme un poisson dans l'eau, puisqu'il a lui-même postulé pour ce qui était alors une nouvelle fonction, laissant sa place en équipe première à Nicolas Dehon. "Le projet m'intéressait vraiment. Assurer la transmission auprès des futurs gardiens du club, leur donner les armes pour réussir, c'est extrêmement motivant."
Le vice-champion de France 1998 avec le FC Metz a définitivement dédié une grande partie de sa vie à l'OGCN. "Quand je me dis qu'à 17 ans, j'étais déjà dans ce but-là et sur ce terrain-là, j'ai plein de souvenirs qui me reviennent. Ce n'est que du plaisir !" S'occupant lui-même des séances en permanence, il peut aussi parcourir la région pour des journées de stage avec d'autres jeunes gardiens, parfois des tout petits. Et son dévouement, tout autant que son vrai savoir-faire, est tout aussi naturel.