Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 13 janvier 2022 à 14h11
Jean-Claude Darcheville désire embrasser une nouvelle carrière de coach. Souvent moqué pour son poids lorsqu'il était joueur, il n'en prenait pas moins tous ses adversaires de vitesse dans ses belles années, notamment à Lorient.
Entraînée depuis 2018 par une autre vieille connaissance de la Ligue 1, Thierry de Neef (Le Havre, Nice), la sélection de Guyane vient d'être reprise en main par un certain Jean-Claude Darcheville. Désormais âgé de 46 ans, l'ancien attaquant de Lorient (où il a gagné la Coupe de France en 2002) et Bordeaux aurait préféré trouver un banc en France, où il est revenu obtenir son diplôme, mais il démarrera donc sa carrière de technicien par un autre challenge : celui de qualifier sa contrée natale pour la Gold Cup 2023.
"Je veux apporter mon expérience, j'espère que quelqu'un viendra vers moi"
Après avoir terminé sa carrière de joueur en Grèce, en 2011 (à Kavala) à la suite d'une ultime aventure française à Nantes, Darcheville estimait déjà en 2018 avoir rempli les rôles de "capitaine - joueur - adjoint" au sein de cette même sélection de Guyane, avec qui il a disputé sept matchs en 2012. "Coacher, c'est quelque chose qui me plaît depuis toujours, expliquait-il alors, il y a un peu plus de trois ans, à Ouest-France. Je veux retrouver le milieu du foot et apporter mon expérience à un club. Je postule, j'espère que quelqu'un viendra vers moi. Je vais faire le tour de la question avec mon agent. Et pour ne rien cacher, s'il y a une opportunité à Lorient, j'aimerais bien. Si le club fait appel à moi, ce sera avec plaisir."
Il n'en a donc rien été. Avant de prendre le poste en Guyane, celui qui a débuté sa carrière pro au Stade Rennais en 1995 occupait la fonction d'entraîneuradjoint au Club sportif et culturel de Cayenne (CSCC). Il n'est donc pas resté s'enraciner à Rennes, comme il l'escomptait, après avoir également développé un business de boîtes de nuit en Guyane : "Il n'y en avait pas trop. Personnellement, je ne suis pas quelqu'un du milieu de la nuit, qui maîtrise ce domaine-là, c'était plus un investissement et j'avais quelqu'un qui gérait pour moi." L'histoire ne dit pas si Pascal Feindouno, son grand compère de toujours, est alors venu lui rendre visite...