Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 28 octobre 2024 à 14h49
On a connu de meilleurs débuts de capitanat... A tel point que la question du maintien du brassard doit se poser.
Les buts contre leur camp ne se valent pas tous. Celui de Leonardo Balerdi, dimanche soir à l'Orange Vélodrome, a forcément laissé très seul le capitaine de l'Olympique de Marseille, permettant au PSG de mener 2-0 alors que les siens venaient déjà d'être réduits à dix moins de dix minutes plus tôt (carton rouge pour Amine Harit à la 20e, but à la 29e). Sa mine déconfite, les mains derrière la tête en signe de dépit... Ça ne trompait pas, tout était bien de la faute du pauvre défenseur argentin, qui a coupé ce centre anodin de manière incompréhensible dans sa cage vide, tandis que son gardien et compatriote Geronimo Rulli s'apprêtait à capter tranquillement le ballon derrière lui.
La Provence : "Un but qui rappelle ses pires bourdes marseillaises"
Nos confrères de La Provence l'ont crédité d'un 2/10 (comme L'Equipe) et ne l'ont pas raté dans leur commentaire : "Elle est très loin la saison dernière pour l'Argentin, promu capitaine cet été. Ce but contre son camp insensé rappelle ses pires bourdes marseillaises, alors qu'il n'y avait aucun adversaire à proximité. Sa deuxième période a été bien meilleure, mais le mal était déjà fait."
Son coach Roberto De Zerbi, après la rencontre, n'a pas voulu l'accabler, s'en prenant plus nommément à Mason Greenwood pour son attitude hors du coup. Néanmoins, Balerdi n'est donc pas venu se présenter face à la presse (seul Pierre-Emile Hojbjerg l'a fait), ce qui peut évidemment se comprendre dans l'absolu, mais il est désormais le capitaine et peine clairement à assumer cette responsabilité. Déjà largement tancé pour son expulsion à Lyon dès la cinquième minute de jeu, ce qui était finalement passé plutôt inaperçu grâce à la victoire de l'OM sur le fil (2-3), le joueur de 25 ans est dans une passe très compliquée. Parviendra-t-il à en sortir plus fort ?