Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 16 octobre 2024 à 19h52
Le défenseur argentin, expulsé notamment très vite à Lyon (2-3), serait dans une forte période d'adaptation due à son nouveau statut.
Leonardo Balerdi, capitaine de l'Olympique de Marseille en remplacement de Valentin Rongier (déclassé par Roberto De Zerbi), a disputé la semaine dernière son troisième match avec la sélection argentine (1-1 au Venezuela) et son premier depuis 2019, preuve d'un retour à une forme exceptionnelle. Pour autant, il ne convainc à nouveau pas à l'OM en ce début d'exercice 2024-2025, et d'après les informations de nos confrères de La Provence qui citent l'entourage de l'équipe, "il est super nerveux parce qu'on lui a donné des responsabilités qu'il ne pensait pas avoir" : "Il faut discuter avec lui pour bien lui expliquer les choses, comment bien défendre. A l'OM, un défenseur doit aussi prendre de la place offensivement."
Rulli : "Il est parfait, attentif à tous"
Son compatriote Geronimo Rulli, qui le côtoie également en sélection (où il vient d'être titulaire, Emiliano Martinez étant suspendu), le voit "montrer l'exemple dans tous les secteurs en tant que capitaine, une facette que je ne lui connaissais pas spécialement". Le gardien parle même d'une très belle surprise et d'un "capitaine parfait, attentif à tous ses partenaires". Roberto De Zerbi pourrait-il néanmoins être tenté de lui ôter le brassard pour qu'il retrouve son niveau ?
Jacky Bonnevay, capitaine de l'OM en 1985, se rappelle à quel point il est important d'être performant avec ce statut, afin que ce choix ne soit pas remis en cause : "Regardez Jean-Pierre Papin, qui portait son fameux bandana : il était au top du top dans une équipe au top. Si ça se passe mal sur le terrain, au contraire, ça peut devenir compliqué et ça a été difficile pour certains. Le brassard peut se transformer en poids si le capitaine n'est pas bon et que l'équipe ne marche pas. Leonardo Balerdi a été bon l'an dernier, il l'est moins cette année. Il doit aussi penser équipe, ce qui n'est pas toujours facile." S'occuper des autres, être le relais de l'entraîneur, des dirigeants et du staff médical, comme le précise encore celui qui est ensuite devenu entraîneur, voilà la mission inédite de Leonardo Balerdi qui se doit de maintenir une posture exemplaire.