Aurélien Canot, Media365, publié le mardi 14 février 2023 à 09h36
Accusé de harcèlement moral par un ex-collaborateur, Pierre Ménès a bénéficié d'une ordonnance de non-lieu, a fait savoir le parquet de Nanterre. L'ancien chroniqueur du Canal Football Club, qui doit être également jugé à Paris en mars prochain dans un autre dossier, reste par ailleurs visé par une enquête préliminaire pour agressions sexuelles et harcèlement sexuel.
Non-lieu pour Pierre Ménès. Accusé de harcèlement moral par son ancien collaborateur Emmanuel Trumer, qui avait travaillé à ses côtés entre septembre 2017 et juin 2018 et avait porté plainte contre lui, Pierre Ménès a bénéficié d'une ordonnance de non-lieu, a indiqué le parquet de Nanterre. Trumer, dont la plainte avait été classée sans suite en octobre 2020 pour "infraction insuffisamment caractérisée", avait dénoncé des propos "homophobes" et "racistes" de la part de l'ancien chroniqueur de l'émission football phare de Canal Plus le Canal Football Club. Après dépôt de plainte avec constitution de partie civile, une information judiciaire avait été ouverte en décembre 2020. Le 6 février, conformément aux réquisitions du parquet de mi-décembre, le juge d'instruction avait déjà ordonné un non-lieu. Une semaine plus tard, voici Pierre Ménès au moins débarrassé de l'un des dossiers dans lesquels il apparaît. Le journaliste qui réagit régulièrement à l'actualité du ballon rond via des vidéos publiées sur sa chaîne "Pierrot Le Foot" doit en effet être jugé le mois prochain pour agression sexuelles dans un autre dossier ouvert, lui, après qu'une hôtesse du Parc des Princes a signalé auprès de la police des "attouchements" au niveau de la poitrine et du bas-ventre lors du match PSG-Nantes du 20 novembre 2021, mais sans porter plainte.
Ménès visé par d'autres enquêtes
Ce qui a valu à Pierre Ménès d'être poursuivi pour des faits d'atteinte sexuelle. Par ailleurs, l'ancien reporter de L'Equipe fait l'objet d'une enquête préliminaire du parquet de Nanterre - une enquête toujours en cours - pour agressions sexuelles et harcèlement sexuel consécutive au témoignage de la journaliste Marie Portolano dans le cadre de son documentaire "Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste". A la suite de quoi l'ancien poil à gratter du CFC avait été entendu en audition libre en septembre dernier par la Brigade de répression de la délinquance contre les personnes. Deux ans plus tôt, il avait claqué la porte de Canal Plus après avoir fait part de ses "regrets" et présenté ses "excuses les plus sincères".