Ligue 1 : Les présidents veulent "un dialogue permanent" avec les patrons des arbitres

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Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 07 mars 2024 à 10h31

Les clubs de Ligue 1, réunis dans un collège au sein du conseil d'administration de la LFP, réclament plus de dialogue avec les responsables de l'arbitrage et dénoncent une organisation "bancale".

Alors que l'arbitrage français est en pleine crise, avec une guerre larvée entre Stéphane Lannoy, un responsable du secteur professionnel au sein de la Direction technique de l'arbitrage (DTA) récemment entendu par la Fédération française de football (FFF) avant un possible licenciement, et son supérieur Antony Gautier, nommé directeur de l'arbitrage français par le comité exécutif de la FFF l'an dernier suite au départ de Pascal Garibian, et que les erreurs arbitrales se sont multipliées ces dernières semaines sur les pelouses hexagonales, les présidents de clubs montent au créneau. Réuni mercredi à Paris, le collège de Ligue 1, qui représente les formations de l'élite au conseil d'administration de la Ligue de football professionnel (LFP), a "souhaité réaffirmer la nécessité d'un dialogue permanent entre les clubs et les responsables de l'arbitrage".

"Mieux comprendre les décisions"

Président du Stade de Reims et du collège de Ligue 1, Jean-Pierre Caillot a d'abord détaillé le fonctionnement de l'arbitrage professionnel français, mettant "en exergue la complexité de l'organisation de l'arbitrage en France", "éclairant les clubs sur le rôle central de la CFA (Comité français de l'arbitrage, ndlr) dans le dispositif et a donc permis de mettre en lumière le fait que le responsable de l'arbitrage professionnel n'était en rien le seul décisionnaire." Plusieurs présidents ont ensuite pris la parole, rapporte le site de la LFP, rappelant qu'il n'y avait "aucune volonté de leur part de faire de l'ingérence auprès du monde arbitral dont ils respectent l'indépendance indispensable à l'intégrité des compétitions" et "que cette organisation n'était pas celle souhaitée par les clubs professionnels, mais que ces derniers s'étaient rangés à la volonté de la FFF."

Une organisation "bancale"

Avant de souligner que "cette organisation « bancale » avait des conséquences négatives sur la performance des équipes arbitrales, et donc sur la gestion des rencontres." Et de souligner qu'il y a une "nécessité de mettre en place, comme cela était prévu, un comité de liaison comprenant les présidents des collèges de Ligue 1 et de Ligue 2, le vice-président du collège de Ligue 1, le Président de Foot Unis et les responsables de l'arbitrage de la FFF." Et ce afin "de mieux se coordonner sur les orientations techniques mises en place, mais également de mieux comprendre les décisions prises sur les matchs afin de valoriser les championnats professionnels." Avant d'appeler à être "plus associé à toutes les modifications stratégiques de l'organisation de l'arbitrage qu'il ne l'est aujourd'hui ou qu'il a pu l'être par le passé."

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