Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 10 août 2023 à 20h51
Personne n'avait réellement compris, en 2002, pourquoi la Ligue 1 passait de 18 à 20 clubs, mais ce système vite critiqué aura tout de même tenu un certain temps. Il n'est probablement pas près de s'étirer à nouveau.
A la veille de la reprise en Ligue 1, avec Nice - Lille en ouverture vendredi soir, il n'y aura donc plus que neuf matchs par journée, puisque l'élite a été réduite de 20 à 18 clubs (il n'y aura plus que trois matchs le dimanche à 15h au lieu de quatre). C'est la réapparition d'une formule qui avait déjà été utilisée de 1997 à 2002. Un peu plus de 20 ans plus tard, pourquoi la LFP décide-t-elle de recourir à nouveau à ce choix ? Selon l'instance, c'est pour mieux répartir les droits télévisuels mais aussi pour alléger le calendrier, particulièrement en vue de la réforme de la Ligue des Champions qui entrera en vigueur la saison prochaine.
Le retour du barrage entre le seizième et le vainqueur des playoffs en Ligue 2
La question ne se pose ni en Angleterre, ni en Espagne, ni en Italie, mais espérons donc en retirer les bénéfices en Coupe d'Europe face à nos glorieux voisins, en adoptant ce système allemand. Ou portugais, pour être un peu plus réaliste et pourquoi pas nous donner du vrai baume au coeur... La bonne nouvelle, c'est le retour du barrage entre le seizième de Ligue 1 et le vainqueur des playoffs en Ligue 2 (entre les équipes classées de 3 à 5) où il y aura encore quatre descentes cette saison, afin de réduire également l'antichambre à 18 clubs - ce qui sera cette fois une première et permettra aussi d'avancer vers la création, à terme, d'une véritable Ligue 3 professionnelle à la place du National.
Mais alors, pourquoi le président de la Ligue de l'époque, un certain Noël Le Graët, avait-il déjà décidé en 1997 de réduire le contingent ? A peu près pour les mêmes raisons. Et pour quel résultat ? Un peu moins de buts par match que ces dernières années, sous les 2,5. Au niveau européen, Monaco était allé en demi-finales de Ligue des Champions en 1998 et l'OM en finale de Coupe de l'UEFA en 1999. Plutôt intéressant au début, beaucoup moins à la fin : difficile d'y dégager une tendance réellement différente, donc, par rapport aux saisons suivantes trop souvent bien ternes pour le football français. Mais dans le contexte des années 2020, qui sait...