Faraj Benlahoucine, Media365 : publié le dimanche 13 août 2023 à 19h00
Ce week-end de football en France a été marqué par des violences entre supporters, à Nantes et à Rodez.
La remontée des températures dans l'Hexagone en ce mois d'août ferait-elle perdre la tête aux supporters de football ? Ce dimanche à l'occasion du week-end de reprise de Ligue 1, le match entre Nantes et Toulouse (1-2), jugé sensible par les autorités, a donné lieu à des violents affrontements entre supporters se revendiquant des deux clubs. Ouest France rapporte que huit minibus chargés d'ultras en provenance de la Haute-Garonne ont effectué le voyage jusqu'en Loire-Atlantique pour en découdre avec des Nantais malgré l'arrêt préfectoral décrété. Celui-ci interdisait aux fans des Violets d'arborer ostensiblement les couleurs du TFC en centre-ville ainsi qu'aux abords de la Beaujoire. Toujours d'après la même source, le pugilat collectif a coûté plusieurs hospitalisations pour des blessures légères aux supporters de la Ville rose.
Un scénario hélas sensiblement similaire a été observé la veille à Rodez. En revanche, ces débordements au stade Paul-Lignon en marge de la rencontre Rodez - Saint-Etienne remportée par les Aveyronnais (2-1) concernent uniquement des supporters des Verts. Les Green Angels et les Magic Fans se sont tapés dessus dans le parcage visiteurs. Des scènes aussi surprenantes que violentes. Verdict: au moins deux blessés légers transportés à l'hôpital selon France Bleu et le coup d'envoi du match retardé de presque une heure. Des débordements d'une telle ampleur ne peuvent demeurer impunis. Par conséquent, une enquête a été ouverte nous informe le même média. La Ligue de Football Professionnel devrait d'ailleurs en faire de même. La commission de discipline de l'instance dirigeante pourrait une nouvelle fois sanctionner le club du Forez.
En raison de comportements violents déjà, Saint-Etienne avait été sanctionné la saison passée. Les pensionnaires de Geoffroy-Guichard avaient écopé de trois points de pénalité et de quatre matchs à huis clos.