Clément Pédron, Media365, publié le dimanche 25 décembre 2022 à 13h00
Avec la Coupe du monde au Qatar (du 22 novembre au 18 décembre), la Ligue 1 comme d'autres championnats, a dû condenser le début du calendrier en quelques mois. Verdict : Le PSG de Galtier se hisse en favori, derrière les surprises Lens ou Lorient. Derrière la lutte pour le maintien est acharnée.
Nous sommes à peine le 13 novembre et la Ligue 1 a déjà baissé le rideau. Pas véritablement puisque quinze journées ont pu se dérouler en raison de la Coupe du monde organisée au Qatar qui implique une longue pause de près de six semaines. Qu'importe si la phase aller n'a pas encore été à son terme, de nombreux enseignements peuvent être tirés après ces quatre premiers mois de compétition. D'abord, le Paris SG est seul leader du Championnat de France. Avec 41 points, un bilan de 13 victoires et 2 nuls, la formation du nouvel entraîneur Christophe Galtier est sur un rythme d'enfer. Bien aidé par Kylian Mbappé (12 buts), le club de la capitale peut également compter sur les belles performances de Neymar (11 buts), Messi (7 buts), Nuno Mendes, Verratti ou encore Vitinha. Pour le moment, tous les feux sont au vert comme pour les deux autres surprises du championnat, Lens et le FC Lorient.
Le RCL, après une 7eme place l'an passé, se devait de faire respecter son rang cette saison. Et avec 36 points dans leur besace et une place de dauphin du PSG, les Sang et Or ont rempli la première partie de leur contrat. Tout ce que les Nordistes espèrent, c'est que la longue trêve imposée par la Coupe du monde ne fasse pas dérayer la machine... Le FC Lorient est l'autre belle histoire de ce début d'exercice. À la lutte presque chaque année pour le maintien, le club de Loïc Féry a, cette fois, démarré tambour battant. En plus de gagner des matchs (8 pour 4 nuls et 3 défaites), les Merlus développent un jeu hyper agréable, prôné par Régis Le Bris. Au contact de ces trois équipes, on retrouve les habitués, l'OM et le Stade Rennais. Ces deux institutions ont presque le même bilan (30 points pour les Phocéens, 31 pour les Bretons) et sont prêts à profiter de chaque opportunité pour accrocher les places européennes.
Des coachs virés à la pelle
Au rayon des déceptions de ce début de championnat, il est inévitable de ne pas citer l'Olympique Lyonnais. Candidat lors de chaque saison au gratin européen, la formation rhodanienne ne cesse de décevoir.Sportivement, le club de Jean-Michel Aulas est loin au classement (8eme), largué à 20 points du PSG mais il a été aussi englué dans son processus de rachat par l'homme d'affaires John Textor. Le dossier a traîné en longueur mais l'OL, criblé de dettes, est officiellement sous pavillon américain depuis le 19 décembre. Pour remédier à la situation sportive du club, le boss de Lyon a décidé d'éjecter Peter Bosz pour installer Laurent Blanc. L'OL n'est d'ailleurs pas le seul à s'être délesté de son entraîneur en cours de saison puisqu'ils sont 7 au total à avoir subi le même sort. En dehors de Bosz, on note Michel Der Zakarian à Brest, Jean-Marc Furlan à Auxerre, Oscar Garcia à Reims, Olivier Dall'Oglio à Montpellier, Bruno Irles à Troyes et Gérald Baticle à Angers.
Le SCO est d'ailleurs dans un sérieux pétrin. Avec 8 petits points à son compteur (2 victoires, 2 nuls et 11 défaites), le club du Maine-et-Loire est lanterne rouge du championnat et reste une série noire de 7 revers consécutifs. Abdel Bouhazama, le directeur du centre de formation, devrait assurer l'interim pour redonner une dynamique positive à son équipe. Pour autant, avec une saison à 4 descentes en raison d'un passage à 18 équipes à partir de l'année prochaine, rien ne sera facile. Devant le SCO, pas moins de sept équipes se tiennent en 3 points. Les voici dans l'ordre décroissant : Strasbourg, Ajaccio, Auxerre, Brest, Nantes, Montpellier et Troyes. La deuxième partie du championnat, avec une journée de Ligue 1 programmée les 28 et 29 décembre prochains risque bien de nous offrir de nouvelles surprises.