Angers, ce ne sera pas l'Amérique

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Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 06 août 2022 à 13h47

En tout cas, pas tout de suite. Alors que le SCO devait être vendu à un groupement américain, Saïd Chabane a décidé de stopper les négociations. Le feuilleton durait depuis près de trois mois et la fin de saison dernière.

Saïd Chabane rempile pour un an minimum à la tête d'Angers. Le président l'a en effet révélé vendredi, en conséquence de l'incapacité du groupement de fonds américain GFC (Global Football Corporation) à racheter le SCO : "Ce qui était prévu au départ ne peut plus se faire, puisqu'un des fonds s'est retiré du groupement. Je ne veux pas que ce soit le déluge après moi. En annonçant l'ouverture du capital, on voulait trouver quelqu'un qui donne un nouvel élan au club. S'ils n'ont pas les moyens de racheter, comment faire passer un palier ?" L'unique négociation qui se poursuivra concernera seulement la partie commerciale, avec un des partenaires du groupement. Pour GFC, c'est un nouvel échec dans sa volonté d'acheter des clubs européens afin d'y faire fructifier de jeunes joueurs.


Déjà, la saison dernière, une opération avait capoté avec le NAC Breda, qui évolue en deuxième division néerlandaise. Cette éventuelle vente du SCO était estimée à 65 millions d'euros, et les dirigeants de GFC n'ont pas masqué leur étonnement vendredi auprès de nos confrères du Courrier de l'Ouest. Pour eux, "le processus reste ouvert jusqu'à expiration, soit à la fin de l'été". Saïd Chabane avait pourtant annoncé la vente du club au mois de mai à l'ensemble des salariés, mais il devrait donc boucler une douzième saison complète à la tête de son SCO, qui bénéficiera dès dimanche face à Nantes de sa nouvelle tribune Saint-Léonard : "Le but, c'est de changer de dimension. On ne peut pas prévoir l'avenir, en construisant un tel outil, si c'est pour rester dans notre train-train."

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