Axel Allag, Media365, publié le jeudi 08 juin 2023 à 20h05
Dans un communiqué publié ce jeudi, l'AC Ajaccio a contesté la version des faits de la famille du jeune Kenzo dans l'affaire de l'agression subie lors d'Ajaccio-OM. Le président Alain Orsoni évoque notamment des informations "très partiellement conformes à la réalité".
Volte-face du président Alain Orsoni dans l'affaire de l'agression subie par le jeune Kenzo et sa famille, survenue samedi lors d'Ajaccio-OM. Pris pour cible par des supporters - comme sa famille - ce jeune enfant âgé de 8 ans, supporter de l'OM atteint d'un cancer au cerveau a été touché "physiquement" selon son avocat, tandis que la mère, Amandine, a évoqué une embuscade. Si dans la foulée de l'incident, Ajaccio avait dénoncé les "actes inqualifiables" commis par ses supporters, la donne n'est plus la même dans l'esprit du club désormais. "Il semblerait hélas, que les informations communiquées immédiatement après les faits, ne soient que très partiellement conformes à la réalité. Au début, je n'avais aucune raison de douter de la véracité des déclarations des parents du petit Kenzo, car il m'apparaissait impossible qu'ils aient pu vouloir instrumentaliser leur petit garçon malade à des fins de Bad Buzz. C'est pourquoi, soucieux de préserver les intérêts de mon club et sincèrement révolté, je me suis associé aux manifestations de soutien vis-à-vis de cette famille et condamné avec fermeté les faits tels qu'on les avaient exposés", a mis en avant le président Alain Orsoni, ce jeudi.
Des agissements "très nettement" exagérés selon Orsoni
"Désormais, les éléments objectifs de l'enquête, et notamment le contenu de l'enregistrement de la vidéo-surveillance, révèlent que la vérité est toute autre et que la gravité des agissements de certains supporters ajacciens, au demeurant répréhensibles, aient été très nettement exagérée", a dénoncé le président du club corse. Ce dernier termine le communiqué en se laissant une possibilité : "Le club se réserve donc la possibilité de faire valoir ses droits contre toutes personnes susceptibles d'avoir été à l'origine de ces informations erronées et ceux qui complaisamment, les ont relayées". C'est mardi et mercredi que la famille du jeune Kenzo (frère, père, mère et lui-même) a été entendue lors d'auditions, comme l'avait relayé l'AFP.