Affaire Sala : Cardiff réclame 110 millions à Nantes

Faraj Benlahoucine, Media365 : publié le lundi 15 mai 2023 à 21h42

Cardiff n'en a pas fini dans l'affaire Emiliano Sala. Un nouveau recours a été déposé par le club gallois auprès du Tribunal de commerce de Nantes dans son litige l'opposant au FC Nantes Atlantique.

Un peu plus de quatre ans après la disparition tragique d'Emiliano Sala, l'attaquant argentin fait toujours autant parler de lui. La faute au différend entre Nantes et Cardiff suite à son transfert vers le club gallois pour qui il n'a hélas jamais pu jouer. Néanmoins, le club de la capitale galloise s'est toujours battu pour ne pas devoir verser le montant du transfert (17 millions d'euros) aux Canaris. En vain. Le Tribunal Arbitral du Sport a condamné Cardiff dans ce litige et les dirigeants gallois, sommés par la Ligue Anglaise et la FIFA ont même effectué un premier versement au mois de janvier.



Or, Cardiff a démontré récemment son intention de ne pas se contenter d'un tel jugement. Après avoir intenté une action en justice cette année devant le Tribunal fédéral de Lausanne, qui n'a pas abouti, les Bluebirds ont trouvé un nouveau recours. L'Equipe informe ce lundi qu'une assignation a été déposée au Tribunal de commerce de Nantes en fin de semaine dernière. Les Gallois réclament la coquette somme de 100 millions d'euros au FC Nantes Atlantique "au titre des pertes de revenus subies" suite à la rétrogradation de Cardiff en Championship au terme de la saison 2019/20.

Une requête susceptible d'évoluer

Par ailleurs, dix millions d'euros supplémentaires, augmentant le total des requêtes à 110 millions d'euros, sont avancés. Ceux-ci concernent les deux derniers versements auxquels Cardiff a été condamné à verser au club de Loire-Atlantique (six millions et cinq millions d'euros). Dans ce cas, le club détenu par Vincent Tan se réserverait le droit de faire évoluer sa demande et ainsi réclamer d'autres dommages, avec intérêts. La formation tricolore présidée par Waldemar Kita a pour sa part réagi par le biais de ses avocats. Ceux-ci se disent "sereins" et évoquent "un nouveau front judiciaire absurde."

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