PSG (F) : Un huissier pour Hamraoui

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Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 12 septembre 2022 à 20h30

Officiellement mise à l'écart par le PSG, Kheira Hamraoui aurait fait appel à un huissier de justice pour venir constater sa situation.

Joueuse historique du PSG, où elle a évolué de 2005 à 2017, Sabrina Delannoy a ensuite été conseillère auprès de la section féminine puis directrice adjointe de la Fondation du PSG, avant d'être nommée directrice sportive adjointe à l'intersaison. Et vendredi soir, elle était au Camp des Loges pour le match d'ouverture de la nouvelle saison de D1 féminine remporté 2-0 par les Parisiennes contre Soyaux. Au micro de Canal+, elle a ensuite évoqué la situation de Kheira Hamraoui, qui n'était pas dans le groupe pour ce premier match, comme face à Lyon lors du Trophée des Championnes. "Honnêtement, c'est une question qu'on me pose souvent. Aujourd'hui même si Kheira est une joueuse du PSG, on a pris une décision qui n'est pas simple pour elle, ni pour nous : Kheira Hamraoui ne fait pas partie du projet sportif du Paris Saint-Germain et ça restera comme ça toute la saison", a-t-elle expliqué.

Un huissier au centre d'entraînement

Pendant ce temps-là, l'intéressée était devant sa télévision. "À fond derrière mes coéquipières pour la reprise du championnat", a-t-elle écrit sur Instagram, en légende d'une photo où on la voit en train de regarder le match. D'après RMC, Hamraoui, qui était également hors du groupe de Gérard Prêcheur, le nouvel entraîneur parisien, lors des rencontres de présaison, aurait fait constater par un huissier de justice quelques heures plus tôt sa mise à l'écart, au centre d'entraînement du PSG de Bougival (Yvelines). Celle qui avait été violemment agressée à coups de barre de fer en novembre dernier après un dîner dans un restaurant du bois de Boulogne en compagnie des autres joueuses et du staff du club n'a plus qu'un an de contrat avec le PSG et entend bien faire respecter ses droits. Mais contrairement à ce qu'il se passe chez les messieurs, avec les fameux « lofts » où sont placés les indésirables, les contrats fédéraux des féminines ne prennent pas en compte ce type de cas. Un transfert reste toutefois toujours possible, le mercato se terminant le 20 septembre en France.

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