Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 21 février 2024 à 23h51
L'équipe de France devra affronter la pression vendredi, pour sa demi-finale à domicile au Final Four de Ligue des nations. Ensuite, en finale, probablement contre l'Espagne chez elle, elle n'aurait rien à perdre.
Soyons clairs, les prévisions nous dirigent vers une finale Espagne - France la semaine prochaine pour cette première édition du Final Four de la Ligue des nations féminine. Les Bleues sont favorites face à l'Allemagne pour leur demi-finale de vendredi, essentiellement grâce à l'avantage du terrain, même si Amandine Henry regrette que le Groupama Stadium soit appelé à sonner creux (dans un entretien accordé au Parisien). Dans le même temps, également à 21h, l'Espagne affrontera les Pays-Bas à Cadix. Là aussi, mais dans des proportions largement plus importantes encore, les championnes du monde partent avec les faveurs des pronostics.
L'Allemagne n'a jamais réussi aux Françaises en match officiel
Concernant les Bleues de Hervé Renard, il s'agira donc déjà de franchir l'écueil allemand, une équipe qui ne réussit jamais aux Françaises en match officiel, surtout à élimination directe : éliminées en demi-finales de l'Euro 2022 (2-1), elles étaient déjà tombées face à la Mannschaft en quarts de finale du Mondial 2015 (1-1 a.p., tab : 5-4) ou encore lors de la dernière journée décisive en poule lors de l'Euro 2005 (3-0). A chaque fois, c'était sur terrain neutre - en Angleterre en 2005 et 2022, au Canada en 2015 -, ce qui laisse enfin à l'équipe de France l'opportunité de renverser la vapeur.
Mais à moins que les Néerlandaises réussissent un authentique exploit en Espagne, la vraie grosse performance pour les Bleues serait donc espérée pour le mercredi suivant à Séville, ou à Heerenveen si les Pays-Bas créent la surprise (le match pour la troisième place aura également lieu mercredi dans une de ces deux villes). A la maison quoi qu'il arrive sur ses deux matchs, la Roja est de fait la grande favorite de cette première Ligue des nations, dans un contexte encore marqué par l'affaire Luis Rubiales - le président de la Fédération avait embrassé de force Jennifer Hermoso juste après la finale remportée au Mondial, sur le terrain, conduisant à une grève massive des joueuses lors de la reprise en début de saison.