Angleterre : Le roi Charles aimerait une finale moins stressante

Angleterre : Le roi Charles aimerait une finale moins stressante ©Icon Sport, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 12 juillet 2024 à 10h04

Cette équipe d'Angleterre joue avec les nerfs de ses supporters, à commencer par le plus illustre d'entre eux.

Le roi Charles III a écrit un message à l'attention de la sélection anglaise, afin de la féliciter pour sa qualification en finale de l'Euro 2024 après sa victoire face aux Pays-Bas mercredi soir en demi-finales (2-1) : "Ma femme et moi nous joignons à toute notre famille pour vous adresser nos plus chaleureuses félicitations et pour vous transmettre nos meilleurs vœux pour le match de dimanche." Mais le monarque aimerait ne pas revivre les scénarios des trois premières rencontres à élimination directe...

Palmer : "C'est mieux à la dernière minute"

"Si je peux me permettre de vous encourager à gagner avant des buts miraculeux de dernière minute ou une nouvelle séance de tirs au but, je suis certain que le rythme cardiaque et la tension artérielle de la nation s'en trouveraient grandement soulagés ! Bonne chance l'Angleterre." En effet, après l'égalisation de Jude Bellingham à la 95e minute d'un ciseau retourné contre la Slovaquie en huitièmes de finale (2-1 en prolongation) puis les tirs au but devant la Suisse en quarts (1-1 a.p., tab : 5-3), c'est encore à la dernière minute qu'Ollie Watkins a délivré les siens devant les Néerlandais.

Un humour royal qui a bien fait rire Cole Palmer, passeur décisif sur ce but et qui ne manque pas de répondre à son souverain : "C'est mieux à la dernière minute." Et Ollie Watkins pense précisément la même chose : "Gagner à la dernière minute ou aux tirs au but, c'est mieux que de gagner juste 2-0 ou quelque chose comme ça... Même si je le souhaite de tout mon coeur !" Vaincus justement aux tirs au but il y a trois ans par l'Italie, déjà en finale de l'Euro, les Anglais vont tenter dimanche de remporter leur premier titre continental contre l'Espagne à Berlin (et leur deuxième titre tout court, après le Mondial 1966 gagné à domicile).

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