Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 11 septembre 2024 à 10h16
A l'été 2022, après avoir prolongé au PSG, Kylian Mbappé avait déjà voulu quitter la capitale, et se serait même mis d'accord avec Liverpool.
Il a enfin pu réaliser son rêve. Après un long feuilleton, plein de rebondissements, qui s'est étiré sur plusieurs années, Kylian Mbappé a fini par rejoindre, libre, le Real Madrid, où il connaît des débuts difficiles. Même s'il a fini par ouvrir son compteur en Liga avant une trêve internationale que le capitaine des Bleus a traversée comme une ombre. Mais l'histoire aurait pu être bien différente. L'Equipe rapporte qu'il était proche de rejoindre Liverpool à l'été 2022, après sa fameuse prolongation de deux ans, plus une année en option qu'il n'activera jamais, avec le PSG.
Un accord pour un contrat court
Mbappé aurait alors fait part de son mécontentement, et de sa volonté de s'en aller. Et en fin de mercato, deux géants d'Europe se sont manifestés pour le recruter : le Real, avec qui le club parisien ne souhaitait pas négocier, et Liverpool, qui aurait formulé une proposition de 200 millions d'euros à l'ex-directeur sportif Antero Henrique, ce dernier exigeant alors le double. Le joueur s'était lui déjà mis d'accord avec les Reds pour un contrat de courte durée, puisqu'il avait déjà la volonté de rejoindre ensuite la capitale espagnole.
Toujours en conflit avec le PSG
Une version démentie par certains au sein du PSG, où certains assurent que Liverpool n'a fait pas d'offre et d'autres qu'elle était seulement orale. Et les premiers de rappeler que la seule offre concrète et officielle pour Mbappé est venue un an plus tard d'Arabie saoudite l'an dernier, quand il avait refusé de prolonger et avait été mis à l'écart pour la tournée en Asie, avant de réintégrer le groupe après un accord financier qui fait aujourd'hui débat. Car le Bondynois réclame 55 millions d'euros brut d'impayés à son ancien club, ce qui correspondrait à ses trois derniers mois de salaire à Paris, à sa prime dite « éthique » ainsi que d'une partie de sa prime à la signature. Et c'est la commission juridique de la LFP, réunie ce mercredi, qui doit arbitrer ce conflit.