Thibaut Simon, Media365, publié le dimanche 08 septembre 2024 à 20h24
Ce samedi 7 septembre, le joueur français du Real Oviedo, Haissem Hassan a été victime d'insultes racistes de la part d'une supportrice de Gijón.
Le football est loin d'en avoir terminé avec les actes racistes. Alors que l'Espagne a déjà fait parler d'elle les saisons précédentes pour des actes similaires à l'encontre notamment de joueurs comme Vinicius, le pays est une nouvelle fois sous le feu des projecteurs. Ce samedi 7 septembre sur la pelouse de Gijón, une supportrice du club a copieusement insulté un joueur de l'adversaire du soir, le Real Oviedo, rival historique. Sur les images des médias locaux, on aperçoit une supportrice s'en prendre au joueur français d'Oviedo, Haissem Hassan. "Singe de merde" et d'autres insultes sont lisibles sur les lèvres de la personne en question. Un acte intolérable qui n'a pas manqué de faire réagir le pays.
Hassan, l'ancien joueur de Gijón
Entré en seconde période, Haissem Hassan passé notamment par le Paris FC, Châteauroux et Villarreal, a signé un contrat jusqu'en 2027 avec le Real Oviedo cet été. Mais l'attaquant français a une histoire avec Gijón. L'an passé, il avait été prêté dans le club du nord de l'Espagne où il a disputé 42 matchs (2 buts et 5 passes décisives). De retour ce samedi sur la pelouse de l'Estadio El Molinón, Hassan a vécu l'une des pires soirées de sa jeune carrière. Les clubs et la Liga ont lancé une enquête pour retrouver la supportrice à l'origine de cet acte odieux.
Une enquête en cours
Après la fin de la rencontre, l'affaire a pris de l'ampleur sur les réseaux sociaux en Espagne. Le club de Gijón a communiqué. "Le Real Sporting travaille à la localisation de la supportrice qui a insulté aujourd'hui un joueur visiteur", assurant ne tolérer aucun acte raciste. Suite à cette annonce, la Liga a également réagi en condamnant avec la plus grande fermeté les actes racistes et la haine dans la sport. Haissem Hassan n'est pas le premier français a être victime de tels actes racistes. Mike Maignan avait également été victime de propos similaires en janvier dernier.