Alves va rester en prison, faute d'avoir payé la caution à temps

Axel Allag, Media365, publié le jeudi 21 mars 2024 à 18h29

Dani Alves restera en prison au moins jusqu'à vendredi. Condamné à quatre ans et demi de prison le mois dernier pour viol, le Brésilien n'a pas réglé à temps la caution d'un million d'euros exigée par la justice espagnole pour sa libération provisoire.

Dani Alves, qui avait demandé sa remise en liberté, dans l'attente de son procès en appel, va devoir attendre. Le Brésilien passera, au minimum, une nuit supplémentaire en prison étant donné que, selon des sources judiciaires qui se sont confiées à l'AFP, il n'a pas versé le million d'euros exigé par la justice espagnole. Un montant que s'était engagé à payer le père de Neymar, selon les informations de La Vanguardia. Condamné à quatre ans et demi de prison le mois dernier, il avait jusqu'à ce jeudi 14 heures mais il n'a donc pas respecté le délai. Si il passera une nuit de plus en prison, l'ancien défenseur du Barça aura une nouvelle opportunité de régler le montant exigé vendredi. Et ce ne sera pas le père de Neymar qui aidera, comme il l'a annoncé sur son compte Instagram.

"C'est de notoriété publique que, dans un premier temps, j'ai aidé Dani Alves. À présent, alors que la situation est différente, que la justice espagnole a déjà tranché pour une condamnation, certains font des spéculations et tentent d'associer mon nom et celui de mon fils à un sujet qui n'est plus de notre ressort. J'espère que Daniel va trouver au sein de sa famille toutes les réponses qu'il recherche. Pour nous, pour notre famille, le sujet est clos. Point final !", a déclaré Neymar Senior, ce jeudi.

Alves sous le feu des critiques

Alves a été fortement critiqué par le président brésilien Lula, présent mercredi soir à Brasilia pour un dîner célébrant 44 ans du Parti des Travailleurs (PT). "L'argent que possède Daniel Alves, l'argent que quelqu'un pourrait lui prêter, ne peut pas racheter l'offense d'un homme envers une femme qu'il a violée", a clamé Lula. Un peu plus tôt dans la journée de mercredi, c'est l'avocate de la victime, Ester García, qui avait annoncé qu'elle allait faire appel de cette décision de remise en liberté, en pestant contre "une justice pour les riches". Pour rappel, Alves a été condamné le 22 février à quatre ans et demi d'emprisonnement pour le viol d'une jeune femme dans la nuit du 30 au 31 décembre 2022 dans une discothèque de Barcelone, une peine largement inférieure aux réquisitions du parquet, qui réclamait de son côté neuf ans de prison. En plus du paiement de la caution, le tribunal avait conditionné la libération d'Alves à la confiscation de ses deux passeports espagnol et brésilien, l'obligation de pointer chaque semaine au tribunal, l'interdiction de sortir d'Espagne, mais aussi l'interdiction de s'approcher de la victime et de communiquer avec elle.

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