Axel Allag, Media365, publié le mercredi 20 mars 2024 à 17h05
D'après des informations de La Vanguardia, le clan Neymar, par l'intermédiaire du père, aurait aidé Dani Alves en lui permettant d'obtenir une liberté conditionnelle après avoir été condamné à quatre ans et demi de prison pour viol.
Neymar et Dani Alves sont amis de longue date et visiblement, le second peut remercier le père du premier. Condamné à quatre ans et demi de prison par la justice espagnole le 22 février pour le viol d'une jeune femme dans la nuit du 30 au 31 décembre 2022 dans une discothèque de Barcelone, Alves a obtenu ce mercredi matin sa libération conditionnelle après avoir payé la somme d'un million d'euros. Un Dani Alves qui s'était déjà tourné vers le clan Neymar concernant le paiement de ses frais d'avocat ainsi que le versement de l'indemnisation de la victime à hauteur de 150 000 euros. Cette fois, donc, c'est le père de Neymar, selon les informations de La Vanguardia, qui aurait accepté de payer cette caution afin d'obtenir le feu vert du tribunal de Barcelone pour la remise en liberté d'Alves.
Une "justice pour les riches" selon l'avocate de la victime
Dans cette affaire, les deux passeports espagnol et brésilien de Dani Alves lui seront retirés et, selon un communiqué du tribunal "il lui sera interdit de quitter le territoire national". Il lui a aussi été formellement interdit de se rapprocher à moins d'un kilomètre de la victime. La décision de remettre Dani Alves en liberté a provoqué la colère de la victime, via une prise de parole de son avocate. "C'est un scandale qu'on laisse en liberté une personne alors qu'on sait qu'il peut rassembler le million d'euros en un rien de temps", a-t-elle pesté auprès de RAC-1, dénonçant une "justice pour les riches". Le parquet a également fait appel de la condamnation, exigeant une peine encore plus lourde que celle requise en premier lieu contre l'ancien footballeur du Barça ou du PSG. Deuxième footballeur le plus titré de l'histoire après Lionel Messi, Dani Alves a lui été licencié des Pumas (au Mexique) au moment de son incarcération.