Axel Allag, Media365, publié le mardi 06 février 2024 à 10h10
Dans les colonnes de France Football, Lionel Scaloni a accepté de revenir sur la finale du Mondial 2022 entre la France et l'Argentine. Le sélectionneur de l'Albiceleste a notamment évoqué l'arrêt "miraculeux" d'Emiliano Martinez devant Randal Kolo Muani.
La finale du dernier Mondial entre l'Argentine et la France (3-3 ; 4 tirs au but à 2) revient sur le devant de la scène. Pour nos confrères de France Football, le sélectionneur de l'Albiceleste, Lionel Scaloni, a livré ses sentiments, plus d'un an après ce match mémorable. Saluant le caractère des deux sélections qui n'avaient pas peur de perdre, le technicien n'a jamais senti les Bleus au bord du gouffre, même à la pause alors que le tableau d'affichage était de 2-0 en faveur des coéquipiers de Lionel Messi. "On l'avait vu face au Maroc en demi-finales et lors d'un paquet de matches avant. Les joueurs français sont à l'aise dans cette situation, ne stressent pas et maintiennent ce cap. Lorsqu'on menait 2-0, je ne les ai pas sentis désespérés. Comme s'ils étaient convaincus qu'ils finiraient par avoir une chance de revenir", a rembobiné Scaloni.
Martinez, un gardien qui "rayonne" dans le but
Alors que finalement, les Bleus sont bien revenus à 3-3, Randal Kolo Muani, lui, a eu une balle de match dans la prolongation avec un face-à-face contre Emiliano Martinez, mais a donc manqué l'opportunité qui s'est présentée. "Sincèrement, je ne me souviens pas bien de l'arrêt de Dibu (Martinez) face à Kolo Muani", a d'abord assuré Scaloni qui, après coup, a valorisé l'arrêt de son gardien. "Évidemment, j'ai vu ça comme une belle occasion pour la France, mais ça ne m'a pas paru si criant sur le moment. Après, quand je l'ai revu, bien sûr que cela m'a paru miraculeux. Mais pendant le match, je n'ai pas du tout eu ce sentiment. En plus, derrière on a une contre-attaque, sur laquelle Lautaro (Martinez) a la possibilité de marquer. Ça, je m'en souviens davantage, car on n'est pas loin de repasser devant".
Toujours concernant son gardien, celui qui n'a pas pu finir son discours d'avant-match car "en train de pleurer" a enchaîné sur du positif. "Dans le but, 'Dibu' est quelqu'un qui rayonne, qui transmet son optimisme aux autres. Face à la Colombie (1-1, 3-2 aux t.a.b. en demies de la Copa America 2021) ou contre les Pays-Bas durant cette compétition, il avait dit qu'il arrêterait deux tirs et il a tenu sa promesse à chaque fois. Dans ces moments-là, on a l'impression qu'il devient plus grand, plus imposant et que le but rétrécit", a jugé le sélectionneur de l'Argentine pour qui c'est un "luxe" de l'avoir dans ses rangs. "Il a su ressortir ce qu'il avait appris sur le potrero (le terrain vague), dans son quartier, pour essayer de déconcentrer ses adversaires, tout en respectant les règles. Grâce à lui, nos tireurs ont pu se présenter face au gardien français (Hugo Lloris) avec sérénité", a enchaîné un Lionel Scaloni toujours aux anges.