Rédaction Media365, publié le dimanche 27 novembre 2022 à 17h30
A la suite du succès du Maroc face à la Belgique, Walid Regragui a confié avoir apprécié la performance de sa formation mais ne voit pas d'un bon œil la multiplication des blessures.
Nommé sélectionneur du Maroc en août dernier, Walid Regragui n'a eu que onze semaines pour préparer la Coupe du Monde 2022. Le successeur de Vahid Halilhodzic fait parler son pragmatisme, avec une équipe équilibrée et cinq matchs sans encaisser de but. Une belle série poursuivie de façon magistrale ce dimanche contre la Belgique (2-0), avec à la clé une première place provisoire pour les Lions de l'Atlas dans leur groupe.
« C'est difficile de nous bouger »
« Je suis satisfait, mais on sait où on va. Dans ce genre de compétition, entre faire le spectacle et gagner, ou atteindre ses objectifs, il faut choisir. Nous, on a choisi d'être un bloc équipe très cohérent, c'est difficile de nous bouger, a réagi l'ancien coach du Wydad Casablanca au micro de beIN Sports. Tout le monde travaille. Avec les joueurs de qualité qu'on a, on sait qu'on peut faire quelque chose de grand. Je ne dis pas qu'on est une grande équipe, mais on sera difficile à battre. Maintenant, le problème, c'est qu'on a énormément de blessés. Est-ce que ça va nous permettre de passer le cap ? »
Un coaching gagnant sur toute la ligne
Comme pour illustrer son sens du coaching, les remplaçants choisis par Walid Regragui ont joué un rôle primordial, avec deux buts pour Abdelhamid Sabiri puis Zakaria Aboukhlal. Mais aussi un changement subi à opérer après l'échauffement, avec l'inclusion de dernière minute de Munir El Kajoui dans les buts. « Pour Yassine Bounou, il a pris un coup contre la Croatie. Il était incertain, on a tenté jusqu'au bout. Après l'échauffement, il ne s'est pas bien senti. Il a eu l'honnêteté de laisser sa place à quelqu'un d'autre. C'est ce que j'avais dit. S'il ne se sent pas à 100%, il faut laisser sa place. Yassine l'a compris. Munir a fait un excellent match. »