Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 24 décembre 2022 à 09h45
Lors de la Coupe du monde au Brésil en 2014, deux joueurs anglais, James Milner et Phil Jagielka, ont échappé de peu à un kidnapping en voulant rentrer à pied à leur hôtel.
Il faut parfois attendre plusieurs semaines, plusieurs mois voire même plusieurs années pour découvrir les coulisses d'une compétition. Et on vient d'en avoir une nouvelle démonstration. Huit ans après un Mondial brésilien qui avait vu les Anglais piteusement éliminés dès le premier tour, eux qui avaient terminé à la dernière place de leur groupe derrière le Costa Rica, l'Uruguay et l'Italie, un joueur des Three Lions a fait une révélation sur cette Coupe du monde brésilienne. Interrogé par son ancien coéquipier Ben Foster pour Amazon Prime, James Milner a dévoilé qu'il avait failli se faire kidnapper avec un autre partenaire, Phil Jagielka ! Les deux hommes avaient quitté leur hôtel pour aller jouer au golf, et ils ont voulu rentrer à pied...
"On va se faire kidnapper, c'est terminé"
"Vous aviez terminé avant nous, et, avec « Jags », on a dit : « On termine ces deux derniers trous et on vous rejoint », raconte le milieu de terrain de Liverpool. Vous êtes repartis, et on pensait que la voiture allait revenir pour nous. J'ai dit au gars : « On va laisser les buggies ici, et on va rentrer à pied. » Mais on nous avait dit qu'on ne pouvait pas vraiment quitter l'hôtel en fait... On a franchi la porte, qui s'est refermée derrière nous, et on marchait quand on s'est retournés, il y avait un groupe de gars derrière nous. On se retourne, on marche un peu plus vite, et ils marchent un peu plus vite. Ils se mettent à accélérer, alors on commence à courir, et on se dit : « On a un problème ». On sprinte et on parvient à les distancer. Et là, une voiture s'arrête à côté de nous et je me dis alors : « On va se faire kidnapper, c'est terminé. »" Heureusement pour eux, c'était leur service de sécurité, qui leur a crié : « Montez vite ! » Et ils ont donc pu regagner leur hôtel sains et saufs. Non sans en avoir été quitte pour une belle frayeur...