Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 21 novembre 2024 à 08h49
La déception est double, à la fois pour La Rochelle mais aussi pour Saint-Philbert-de-Grand-Lieu (qui recevra Pau).
Le septième tour de la Coupe de France n'a décidément pas été un long fleuve tranquille administratif. Alors que les Diables Noirs de Mayotte ont finalement pu jouer leur huitième tour dès mercredi, après leur qualification du week-end précédent à Crépy-en-Valois qui a bien failli être réduite à néant en raison d'un imbroglio autour de certificats médicaux, les joueurs de La Rochelle n'ont pas eu cette chance. Vainqueurs sur le terrain de Vertou, aux tirs au but (0-0, tab : 4-3), et d'ailleurs auteurs d'un petit exploit puisque le club de Régionale 2 éliminait là un adversaire de National 3 (soit deux divisions d'écart), ceux-ci ont été rattrapés par leurs errances en termes de contrats.
Atonatty : "Ne pas oublier qu'on avait perdu"
Car même à un tel niveau amateur, il n'est pas permis de faire jouer un gardien sénégalais sans certificat international de transfert, ou encore un défenseur non muté dans les règles alors qu'il jouait encore en région parisienne la saison passée. Le président de Vertou, Alban Atonatty, n'est pas spécialement fier mais il a simplement usé de la loi (pour Ouest-France) : "Chaque chose en son temps, il ne faut pas oublier qu'on avait perdu sur le terrain."
La FFF précise : "Considérant en l'espèce que le fait d'avoir d'une part formulé une demande de licence dématérialisée en déclarant comme dernier club quitté par le joueur un club étranger au titre de la saison 2021-2022, et d'avoir d'autre part produit un bordereau demande de licence sur lequel aucun club quitté n'était renseigné, alors même qu'il est avéré que l'intéressé était licencié en 2023-2024, constitue une fausse déclaration au sens de l'article 207 des règlements généraux." Les conséquences sont loin d'être anodines, car Vertou en profite pour gagner un voyage à la Réunion en vue de son huitième tour, récupérant ainsi la place de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu (autre club de la banlieue nantaise) qui n'était que deuxième sur la liste des candidats.