Patrick Juillard, Media365, publié le dimanche 04 février 2024 à 19h45
Après l'élimination des Pharaons en huitièmes de finale de la CAN 2023, la Fédération égyptienne de football a officiellement annoncé dimanche le limogeage du sélectionneur portugais Rui Vitoria.
L'information ne faisait plus aucun doute, elle a reçu confirmation officielle ce dimanche : le Portugais Rui Vitoria a été démis de ses fonctions de sélectionneur de l'Égypte. « Le Conseil d'administration de la Fédération égyptienne de football, à l'issue de sa réunion d'aujourd'hui (dimanche 4 février) consacrée à l'étude des rapports techniques et administratifs relatifs à la participation de l'équipe nationale à la Coupe d'Afrique des Nations 2023 en Côte d'Ivoire, a décidé de remercier le Portugais Rui Vitoria, le sélectionneur de l'équipe nationale égyptienne et son staff adjoint », lit-on dans un communiqué officiel posté sur le réseau social X (anciennement Twitter).
Et d'ajouter que « les CV des entraîneurs étrangers reçus » seraient « l'objet d'une prochaine réunion ». En attendant de connaître l'identité du technicien choisi pour ce poste aussi difficile que convoité, l'ancien coach d'Al-Ahly Mohamed Youssef l'occupera à titre intérimaire « jusqu'à ce qu'un technicien étranger soit sélectionné et que le reste du staff soit formé », précise encore l'instance dirigeante.
La succession de Rui Vitoria est ouverte
Rui Vitoria occupait le banc des Pharaons depuis le mois de juillet 2022. Champion du Portugal à trois reprises avec Benfica (2016, 2017, 2019), le technicien âgé aujourd'hui de 53 ans vivait là sa première expérience en tant que sélectionneur. Davantage porté sur l'attaque que ses prédécesseurs Carlos Queiroz et Javier Aguirre, l'ancien milieu de terrain avait redonné un allant offensif intéressant à Mohamed Salah et ses coéquipiers. Malgré un bilan d'1 défaite et 5 nuls pour 13 victoires (dont une en amical sur le terrain de la Belgique) en 18 matchs, il n'aura pas résisté au parcours sans éclat de l'équipe lors de la CAN 2023, terminé par une élimination des septuples vainqueurs en huitièmes de finale face à la RD Congo (1-1, 7-8 t.a.b).
Avant même l'officialisation de ce limogeage, des noms ronflants n'ont pas tardé à circuler pour la succession, parmi lesquels celui du Français Hervé Renard, très demandé en cette période de CAN, synonyme d'instabilité sur les bancs africains.