Mathieu Warnier, Media365 : publié le jeudi 26 décembre 2024 à 13h20
Evoluant dans le championnat ukrainien depuis 2021, l'ancien Lyonnais Farès Bahlouli a vu le conflit initié par la Russie mettre sa carrière au point mort. Toutefois, après des années de combat, l'ancien international espoirs est libre de tout contrat et compte bien rebondir.
Farès Bahlouli est dans une situation très compliquée. coachs-passes-par-les-deux-clubs-exclu-CNT000002aF21X.html"]Formé à Lyon puis passé par Monaco ou encore Lille, le milieu offensif de 29 ans a fait le choix de rejoindre l'Ukraine et le Metalist Kharkiv en 2021 après un passage manqué à Lyon La Duchère. Ses prestations remarquées lui ont permis de rejoindre Dnipro à l'été 2022 mais ce transfert a vite tourné au cauchemar dans un contexte pesant lié à l'offensive lancée par la Russie sur l'Ukraine. En effet, Farès Bahlouli n'a plus joué le moindre match depuis maintenant deux ans. Face à « l'atmosphère de guerre » qui règne sur la région, le natif de Lyon n'a pas hésité à demander à ses dirigeants la résiliation de son contrat. Dans un entretien accordé au magazine So Foot, il assure que les dirigeants du club de Dnipro ont accepté cette solution et avoir des pistes pour relancer sa carrière. « On arrive au mercato. Mais, ensuite, silence radio, plus aucune nouvelle de Dnipro, a-t-il ajouté. Ils me répondent à la fin du mercato avec une résiliation bidon. »
Bahlouli libéré et prêt à se relancer
A ce moment, il est en contact avec la formation algérienne de la JS Kabylie mais, étant toujours officiellement lié au club ukrainien, cela n'a pas pu se matérialiser. « Il y a un an et deux mois de bagarre avec eux, de bataille juridique, avec des avocats. En plus, ils me doivent de l'argent, a-t-il ajouté lors de cet entretien. Ça va jusqu'à la FIFA. J'ai gain de cause, mais je ne peux pas jouer pendant tout ce temps. » Une procédure qui s'est achevée en juillet dernier de manière favorable à Farès Bahlouli, qui est désormais libre de tout contrat. Malgré cela, l'ancien joueur de l'Olympique Lyonnais garde la flamme, admettant volontiers que jouer au football lui « manque trop ». Néanmoins, conscient que deux ans loin des terrains sont tout sauf un avantage aux yeux des recruteurs, il se veut « très réaliste et très terre à terre » quant à ses capacités actuelles. Il en faudra toutefois plus pour lui faire perdre l'appétit pour un sport auquel il a dédié sa vie. « Je suis prêt à faire les sacrifices et les efforts, a-t-il affirmé. Ça ne me fait pas peur. » Il aura aussi à cœur d'oublier ces années en Ukraine, qui ont mis sa carrière au point mort.