Clément Pédron, Media365, publié le samedi 21 janvier 2023 à 10h12
Placé en détention provisoire en Espagne pour une agression sexuelle présumée, Daniel Alves ne rejouera plus pour les Pumas. Le club, qui évolue en première division mexicaine, a rompu le contrat du Brésilien.
La sentence est immédiate pour Daniel Alves. À la suite de son placement en détention provisoire en Espagne pour une agression sexuelle présumée, son club, les Pumas (première division mexicaine) a annoncé la rupture de son contrat qui courrait jusqu'en juin prochain. En milieu de soirée ce vendredi, Leopoldo Silva, le président de la formation de l'Université nationale du Mexique (UNAM) en a dit un peu plus sur sa prise de position concernant le latéral droit de 39 ans. « Avec cette décision, le club réitère son engagement à ne tolérer aucun acte d'aucun membre de notre institution, qui que ce soit, à porter atteinte à l'esprit universitaire et à ses valeurs. Le club de l'Université nationale est une institution qui promeut le respect, le comportement intègre, digne et professionnel de ses joueurs et joueuses, sur et en dehors du terrain. » Pour rappel, le natif de Juazeiro a disputé 13 matchs (5 passes décisives) sous le maillot des Pumas.
Un peu plus tôt dans la journée de vendredi, une juge espagnole a ordonné le placement en détention provisoire à Barcelone de Daniel Alves, ancienne gloire d'ailleurs du Barça. Les faits qui lui sont reprochés concernent une agression sexuelle présumée commise en boîte de nuit le 30 décembre. Au média Antena 3, le Brésilien a confirmé sa présence dans la discothèque mais a catégoriquement réfuté les faits. « Je voudrais tout nier, a martelé le joueur. Oui, j'étais dans cet endroit, avec d'autres personnes, en train de profiter. Et ceux qui me connaissent savent que j'adore danser. Je dansais et m'amusais sans envahir l'espace des autres.Je ne sais pas qui est cette dame. Non, je n'ai pas fait ce qu'elle a dit. Cela fait mal, surtout pour les miens. » Les avocats de Daniel Alves devraient réclamer la libération sous contrôle judiciaire de leur client dans les plus brefs délais. Si les faits sont avérés, le Brésilien risque jusqu'à 4 ans de prison pour une agression sexuelle et 12 ans si les faits sont requalifiés en viol.