Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 22 décembre 2023 à 14h45
Comme en France, le gouvernement britannique et la Premier League rejettent le nouveau projet de Super Ligue. Et les grands clubs anglais aussi.
Un non massif. Après l'annonce d'un nouveau projet de Super Ligue, suite à la décision de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), qui a estimé jeudi matin que l'UEFA et la FIFA avaient enfreint le droit à la concurrence, les grands clubs anglais n'ont pas tardé à manifester leur opposition, et à affirmer qu'ils continueraient à participer aux compétitions de l'UEFA. Manchester United a été le premier à rejeter cette Super Ligue, suivi par ses voisins de City, puis Tottenham et Chelsea. Vendredi, Arsenal et Tottenham ont à leur tour assuré que le jugement de la CJUE ne changeait rien à leur position.
La Premier League pour "une compétition ouverte"
La Premier League est sur la même longueur d'ondes, et "continue de rejeter tout concept de ce type". Dans un communiqué, l'instance "réitère son engagement envers les principes clairs d'une compétition ouverte qui sous-tendent le succès des compétitions nationales et internationales de clubs. (...) Le football se nourrit de la compétitivité créée par la promotion et la relégation, de la qualification annuelle au mérite des ligues et coupes nationales pour les compétitions internationales de clubs, et des rivalités et rituels de longue date qui accompagnent les week-ends dévolus au football national."
Le gouvernement veut empêcher les clubs "de participer à des compétitions dissidentes"
Comme en France, le gouvernement a aussi pris position sur le sujet, par l'intermédiaire du ministère de la Culture, des Médias et des Sports, qui rappelle qu'il avait, lors de l'annonce de la première mouture de la Super Ligue en 2021, "pris la décision importante de lancer une révision menée par les supporters de l'ensemble du système du football anglais, appelant à la création d'un nouveau régulateur indépendant pour l'ensemble de notre système. Nous proposerons prochainement une loi qui concrétisera cette idée, empêchant les clubs de participer à des compétitions dissidentes à l'avenir."