Axel Allag, Media365, publié le lundi 06 mars 2023 à 11h49
Les actuels propriétaires de Manchester United ont accepté d'accélérer les discussions avec deux prétendants selon la presse britannique : le propriétaire de Nice Jim Ratcliffe, et un groupe d'investisseurs qatariens, avec à sa tête le cheikh Jassim Bin Hamad Al Thani. D'après des informations de L'Equipe, un troisième prétendant est encore dans le coup pour le rachat des Red Devils, mais il part de plus loin.
Propriétaire depuis 2005 de Manchester United, la famille Glazer veut passer à la vitesse supérieure. D'après des informations du Daily Telegraph, les frères Glazer auraient donné leur feu vert à deux prétendants pour entrer dans des négociations plus sérieuses. Les noms ont été dévoilés : il y a d'abord le patron d'Ineos et de l'OGC Nice, Jim Ratcliffe mais aussi le cheikh Jassim Bin Hamad Al Thani, fils de l'ancien premier ministre du Qatar. Cette deuxième étape de la phase de vente du club va permettre aux deux seuls prétendants qui ont publiquement fait connaître leurs intentions d'avoir accès aux comptes du club de Premier League, qui a vécu une véritable humiliation à Anfield face à Liverpool dimanche (défaite 7-0).
L'offre du Qatar proposerait une prise de contrôle à 100%
Alors que la dette des Red Devils est estimée à 590 millions d'euros dans le dernier rapport financier, les propriétaires espèrent pour rappel vendre Manchester United pour 5 milliard d'euros. Selon des informations de L'Equipe, un troisième prétendant - composé de six personnes - serait encore dans le coup mais partirait de plus loin dans ce processus géré par la banque d'affaires Raine. Un processus qui, selon toute vraisemblance, devrait prendre un certain temps eu égard à la quantité d'informations à examiner. D'après le quotidien sportif, l'offre du Qatar serait la seule à proposer une prise de contrôle de l'actionnariat à 100 %. Une offre qui provient de la Qatar Islamic Bank (QIB), dont Al Thani est le président. Cet éventuel investissement pourrait avoir des conséquences concernant le PSG, même si il ne s'agit pas formellement du même actionnaire que celui détenant le club de la capitale.