F1 : Quand le Grand Prix de Monaco bat un triste record

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Nicolas Kohlhuber, Media365 : publié le samedi 22 mai 2021 à 09h54

De retour après l'annulation de l'an passé, le Grand Prix de Monaco est attendu par tous les fans de sport automobile. Pourtant, le spectacle n'est pas toujours au rendez-vous. C'était notamment le cas en 2003 avec un triste record.

Chaque saison, dans le calendrier de la saison de Formule 1, s'il y a bien une date qui attire l'attention, c'est celle du Grand Prix de Monaco. La course organisée dans la Principauté est unique. Son cadre et son prestige en font un événement à part dans le championnat du monde de F1. Pourtant, sportivement, cette course ne fait pas toujours l'unanimité. En milieu de semaine, Lewis Hamilton avait notamment demandé aux organisateurs de faire évoluer le circuit en raison du manque d'espaces pour dépasser et donc de spectacle. « Il y a pratiquement zéro opportunités de dépassement pendant la course. C'est ce qui arrive depuis plusieurs années et, en ce qui me concerne, je pense qu'il faut du changement. Depuis des années, le format n'a pas changé. C'est le meilleur endroit où nous avons l'occasion de courir mais nous savons déjà que ce n'est pas intéressant pour les fans », a expliqué le champion du monde en titre en conférence de presse. Et il n'a pas forcément tort. En 2003, le GP de Monaco était rentré dans l'histoire pour une bien triste raison : il n'y avait eu aucun dépassement.

Monaco, le circuit où on dépasse peu

Le 1er juin 2003, pour la première fois de l'histoire de la Formule 1, un Grand Prix s'est terminé sans le moindre dépassement en piste. Historiquement, le GP de Monaco est toujours une des courses où il y a le moins de dépassements à cause de sa piste étroite et quasi inchangée depuis plus d'un demi-siècle mais cette année-là, il n'y en a même pas eu un. Lors des 78 tours du circuit urbain monégasque de 3,34 kilomètres, aucun pilote n'était parvenu à dépasser celui qui le précédait si ce n'est lors d'un arrêt au stand ou à cause d'un abandon. Ce scénario inédit dans l'histoire de la discipline n'avait pas empêché Juan Pablo Montoya de l'emporter après s'être élancé de la troisième place sur la grille de départ. Kimi Raïkkönen, qui est toujours là, et Michael Schumacher, dont le fils découvre ce circuit au volant d'une F1 ce week-end complétaient alors le podium de cette course historique. C'est la seule fois de l'histoire que le GP de Monaco s'est terminé sans le moindre dépassement. Depuis, un tel scénario s'est reproduit à Indianapolis en 2005 et lors du Grand Prix d'Europe en 2009. La preuve que même si le GP de Monaco est parfois ennuyant, il garde une place à part dans l'histoire de la Formule 1.

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