OM-Nice : Pignard sanctionné après sa mauvaise prestation

Axel Allag, Media365, publié le jeudi 25 avril 2024 à 21h00

Auteur de décisions polémiques lors du match OM-Nice, mercredi soir à l'Orange Vélodrome (2-2), Jérémie Pignard ne sera pas au sifflet ce week-end alors qu'il devait initialement arbitrer le match Rennes-Brest, dimanche.

Rarement, depuis le début de la saison, l'arbitrage n'engendre autant de débats qu'en ce moment. Mercredi soir, lors des matchs en retard de la 29ème journée de Ligue 1, il a encore été question de décisions polémiques, aussi bien lors de Monaco-Lille avec le refus de M. Turpin de siffler un penalty pour une possible faute de Takumi Minamino sur Tiago Santos dans la surface de réparation, que lors d'OM-Nice. A l'Orange Vélodrome, M. Pignard a d'abord exclu Faris Moumbagna avant la mi-temps pour un deuxième jaune jugé assez sévère par beaucoup. Par la suite, l'arbitre central a sifflé un pénalty contre les Aiglons pour un contact entre Cho et Balerdi. Des décisions qui ont été considérées comme des erreurs par sa hiérarchie, qui a donc décidé de le sanctionner.

Une décision prise dans "l'intérêt" de M.Pignard

Eric Borghini, le président de la commission fédérale des arbitres, s'est confié à nos confrères de L'Equipe concernant la décision de retirer à M.Pignard l'arbitrage de Rennes-Brest, dimanche. "Antony Gautier (le directeur de l'arbitrage) a appelé Jérémy Pignard pour lui dire que lors du match OM-Nice, il avait pris deux décisions qui n'étaient pas attendues. Et que pour des raisons de sérénité, on lui retirait le prochain match qu'il devait faire. Cela apparaît comme une sanction, mais c'est dans son intérêt", a-t-il mis en avant. Désireux de cesser avec la "culture du déni", Borghini a prôné pour la reconnaissance "des erreurs d'arbitrage", sans pour autant que cela ait pour conséquence "pour l'arbitre de se flageller immédiatement après le match". Dans une optique de meilleure communication, le dirigeant a ainsi demandé à Antony Gautier, d'accord sur le principe, "de réfléchir aux modalités de débriefings hebdomadaires avec la presse". "Cela répond à un besoin et c'est de nature à clarifier les choses et à calmer le jeu", a poursuivi Eric Borghini.

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