Axel Allag, Media365, publié le 23 janvier
Lundi soir, deux jours après les cris racistes racistes proférés contre Mike Maignan, l'Udinese a annoncé avoir identifié l'un des auteurs. Le 'supporter' a été banni du stade Friuli à vie.
L'Udinese contre-attaque deux jours après une honte internationale en raison des cris racistes contre Mike Maignan. Samedi, lors du match opposant l'Udinese à l'AC Milan (2-3), le portier a été la cible de cris racistes proférés par des supporters locaux et depuis, le soutien ne cesse d'affluer envers le portier du club lombard et des Bleus. Une rareté dans le registre, une première sanction a été prise relativement rapidement après ces faits déplorables. Lundi, l'Udinese a en effet pu identifier l'un des auteurs des cris racistes et ce 'supporter' a été banni à vie de stade. Le club italien a eu recours aux images de vidéosurveillance tandis que l'individu a été appréhendé par les autorités locales.
Des mesures fortes pour "envoyer un message clair"
Dans un communiqué officiel, l'Udinese a officialisé la nouvelle. "Nous pensons que des mesures aussi fortes sont nécessaires pour envoyer un message clair selon lequel le racisme n'a pas sa place dans le football ou dans la société. Le club s'oppose fermement à toute forme de discrimination et nous sommes déterminés à créer un environnement inclusif et respectueux au sein de notre communauté de football. L'Udinese appelle toutes les parties prenantes du football à s'unir dans la lutte contre le racisme et la discrimination, en favorisant un environnement qui célèbre la diversité et favorise l'inclusion". Sur les antennes de RMC, l'ancien international italien Federico Balzaretti, directeur sportif de l'Udinese depuis l'été dernier, a défendu le club contre le fléau du racisme après cette "soirée très difficile" de samedi soir. "Je tiens à dire qu'on est un club multiculturel avec plus de quinze nationalités différentes. L'intégration fait partie de l'identité du club. On attend l'enquête de police pour identifier l'ensemble des auteurs de ces actes ignobles", a-t-il mis en avant.