Axel Allag, Media365, publié le jeudi 02 mai 2024 à 15h16
Dans un entretien accordé à l'AFP, le patron des arbitres français, Antony Gautier, a valorisé la sonorisation des arbitres qui sera testée dès samedi à l'occasion de la finale de la Coupe de France féminine entre le PSG et Fleury.
La grande première est programmée pour samedi. C'est en effet à l'occasion de la finale de la Coupe de France féminine entre le PSG et Fleury, à Montpellier (15 heures), que sera testée la sonorisation des arbitres pour la première fois. Un test attendu avant deux nouveaux qui ne vont pas trop tarder, lors des play-offs de la D1 Arkéma, les 12 et 19 mai prochains, ainsi que lors de la finale de la Coupe de France masculine, entre le PSG et Lyon, le 25 mai prochain à Lille. Le patron des arbitres français, Antony Gautier, a lui valorisé le procédé qui apportera "transparence et compréhension des décisions" prises par les officiels. Gautier, récemment maintenu jusqu'au terme de la saison avec une triple casquette de patron de l'arbitrage français à la LFP, à la FFF et en tant que manager de la VAR, a ensuite développé son opinion.
Le souhait unique "de faire tomber les barrières autour de l'arbitrage qui n'a rien à cacher"
"Chacun accepte toujours un peu mieux ce qu'il comprend et le fait de pouvoir communiquer autour des décisions prises avec l'assistance vidéo à l'arbitrage, c'est un élément qui peut être, selon moi, bénéfique pour le public, pour les spectateurs dans les stades, pour les téléspectateurs, parce que c'est une démarche de transparence", a-t-il assuré à l'AFP. La sonorisation des arbitres pourrait être étendue en Ligue 1 dès la saison prochaine et Gautier n'a pas caché son unique souhait. "C'est de faire tomber les barrières autour de l'arbitrage qui n'a rien à cacher. Entendre l'arbitre apporter des explications publiques sur une décision qui impacte le déroulement d'une rencontre, je suis convaincu que ça ne peut être que profitable pour celles et ceux qui suivent cette rencontre".
L'arbitre central disposera d'un micro et son assistant VAR l'ouvrira au moment d'expliquer sa décision, et non dans d'autres cas. Puis Gautier de préciser que "sont concernés par cette expérimentation les 4 cas qui existent dans le protocole de l'assistance vidéo: les buts marqués, les exclusions directes, les situations de pénalty et les éventuelles erreurs d'identité".