Qu'elle fait du bien cette victoire ! Daniel Navarro et son équipe Cofidis en avait bien besoin. Ce n'est en effet pas la meilleure année pour l'équipe Nordiste, même si elle vient d'annoncer le recrutement de Nacer Bouhanni. Elle espère ainsi démultiplier son nombre de victoire, qui n'est cette année, que de huit. Neuf avec le succès de Navarro. Mais cette victoire a sans doute plus d'importances que les autres. Déjà parce que début 2013, quand Daniel Navarro rejoint l'équipe ensoleillée, il abandonne un rôle d'équipier de luxe dans une grande formation World Tour pour un rôle de leader dans les grandes épreuves World Tour d'une équipe Continentale. Ensuite, parce que Cofidis n'avait plus su briller à ce niveau là depuis les victoires de David Moncoutié et Rein Taaramäe sur le Tour d'Espagne 2011. Une consécration donc pour Navarro qui signe clairement là sa plus belle victoire. Mais aussi un soulagement après une saison difficile marquée par son abandon sur le Tour de France, lors de la 13e étape, le 18 juillet... le jour de son anniversaire. Malade, il n'arrivait plus à ingurgiter quoique ce soit et était contraint à l'abandon. Il avait alors hésité à prendre le départ de cette Vuelta. Il ne doit pas regretter son choix. S'imposer dans une étape difficile face à un tel plateau. C'est une belle récompense et aussi la confirmation qu'il a du talent. A côté de chez lui, les Asturies, cela ajoute encore à son bonheur. Douzième du général, le neuvième du Tour de France 2013, est plus que jamais en position d'espérer un top10.
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