US Open : Garcia ne s'enflamme pas

Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 03 septembre 2022 à 08h59

Qualifiée pour la première fois de sa carrière pour les huitièmes de finale de l'US Open, Caroline Garcia ne pense pas (encore) au sacre, dont elle s'estime "tellement loin !"

C'était un soir de dernière vendredi à l'US Open, avec l'ultime apparition - a priori - de Serena Williams, battue par Ajla Tomljanovic au troisième tour de l'US Open (7-5, 6-7[4], 6-1 en 3h05), mais aussi un soir de première. Car pour la première fois de sa carrière, Caroline Garcia s'est qualifiée pour la deuxième semaine à New York, en écartant sans trembler la Canadienne Bianca Andreescu (6-3, 6-2 en 1h27), lauréate de l'édition 2019. Ce troisième tour du Grand Chelem américain constituait un écueil qu'elle n'avait jamais réussi à franchir, s'inclinant à quatre reprises à ce stade de la compétition (2016, 2017, 2018 et 2020). La 17e mondiale, qui a donc désormais réussi à atteindre les huitièmes de finale dans les quatre Majeurs, va maintenant tenter de rejoindre les quarts, ce qu'elle a réussi une seule fois dans sa carrière, à Roland-Garros en 2017. Mais pense-t-elle déjà à la victoire finale, elle qui fait partie des favorites depuis son sacre de Cincinnati ?

"La route est encore longue"

"La route est encore longue. Ce sont trois matchs, trois victoires. Bien sûr, c'est super d'être en deuxième semaine de l'US Open pour la première fois. Je serai prête pour le prochain match et on verra. Je suis encore tellement loin ! Je ne suis qu'en huitièmes de finale, si j'y pense déjà... C'est un peu précipité. Huitième de finale d'abord, après on verra", a tempéré la joueuse de 28 ans en conférence de presse, rapporte L'Equipe. Pour s'offrir, déjà, un deuxième quart de finale en Grand Chelem, il faudra d'abord écarter Alison Riske, qui a dominée la Française lors de leurs trois confrontations sur le circuit, à Wimbledon en 2012, Miami en 2018 et à Nottingham en juin dernier. "La dernière fois qu'on s'est affrontées, c'était sur gazon, sans aucun doute l'une de ses surfaces préférées. Ici, c'est l'US Open, chez elle. Ce sera un défi. Je suis impatiente", poursuit la Lyonnaise, qui s'attend à "une opposition de style. Ce n'est pas un style de jeu qui m'a réussi dans le passé. Elle contre bien, elle utilise bien la balle adverse... Il faudra mettre mon jeu en place et y aller." Il n'y a plus qu'à...

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