Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 22 mai 2023 à 23h55
Ce n'est pas nouveau, Nick Kyrgios divise : soit on l'adore, soit on le déteste. Margaux Rouvroy, qui a connu son heure de gloire lundi en ouverture des qualifications de Roland-Garros, se range très clairement dans la première catégorie.
Si Margaux Rouvroy, tombeuse lundi de l'ancienne n°4 mondiale Sofia Kenin (6-2, 6-3) au premier tour des qualifications de Roland-Garros, a un "NK" tatoué sur le poignet, ce n'est pas parce qu'elle est fan de handball et inconditionnelle de Nikola Karabatic. Non, c'est bien la petite balle jaune qui anime la jeune Française de 22 ans, et donc un certain... Nick Kyrgios, comme elle l'a confié en riant à RMC Sport : "Je l'adore. J'adore sa folie, j'aime bien son jeu, je ne sais pas, c'est comme ça... Je l'admire beaucoup. Ma mère n'était pas contente quand je me suis fait tatouer ! Il m'a reposté sur sa story Instagram il y a trois ans, c'était le plus beau jour de ma vie !" Celui qui vient de s'écouler, et qui l'a donc vu battre la lauréate de l'Open d'Australie 2020 - et finaliste de Roland-Garros la même année -, lui succède probablement.
"Je n'avais pas du tout envie de venir pour faire de la figuration et un joli score. Je savais que j'aimais bien son jeu. C'est sûr que c'est un peu impressionnant, mais j'y croyais à 1 000% avant de jouer. On a toutes deux bras et deux jambes. On peut battre n'importe qui, donc il n'y a rien, aucune raison que je rentre sur le court en sachant que je vais perdre le match." Il lui faudra le même état d'esprit au tour suivant, et ce même si le pedigree de sa prochaine adversaire sera moins reluisant : il s'agira de la Biélorusse Iryna Shymanovich, 211eme mondiale. Avec Fiona Ferro, Rouvroy est la seule autre Française à être sortie victorieuse lundi d'un affrontement face à une joueuse étrangère (même résultat, deux qualifications et quatre éliminations, chez les garçons).