Mathieu WARNIER, Media365, publié le samedi 18 juin 2022 à 21h35
Champion du monde du 400m quatre nages avec un nouveau record d'Europe ce samedi à Budapest, Léon Marchand a confié que réaliser une telle performance n'était pas forcément attendu.
Léon Marchand a réalisé un véritable exploit. A seulement 20 ans, le Toulousain est allé chercher ce samedi à Budapest le titre de champion du monde du 400m quatre nages. Plus encore, le nageur français est allé battre le record d'Europe de la distance en 4'04''28, retranchant également cinq secondes à son propre record de France, établi plus tôt dans la journée. « Je suis vraiment surpris de mon temps, a confié Léon Marchand au micro de France Télévisions quelques instants après sa victoire. Puis j'ai gagné, je suis champion du monde et ça, c'est vraiment énorme. » Assurant avoir « bien géré le stress de la finale », le Tricolore affirme avoir pris du plaisir lors de cette finale. « J'ai réussi à vraiment m'éclater, j'étais à fond sur les 100 derniers mètres, a-t-il ajouté. C'est vraiment kiffant ! » Toutefois, réaliser une telle performance n'était pas forcément dans ses objectifs. Alors qu'il a impressionné lors des épreuves universitaires aux Etats-Unis, Léon Marchand a abordé ces Mondiaux de Budapest avec humilité.
Marchand : « Le travail paye »
« Je suis venu ici pour faire une finale, essayer de faire une médaille le soir, a-t-il confié. Mais je pensais pas être aussi déterminé et aussi rapide dans l'eau. C'est trop cool, je ne sais pas quoi dire ! » Avec cette performance tout simplement exceptionnelle, Léon Marchand n'a pas caché que « le travail paye ». « Je m'entraine toute l'année pour ça, je me lève à cinq heures du matin pour ça donc, au final, ça paye, a confié le Toulousain. Le travail paye et je suis content de le faire ici, devant plein de monde et dans une piscine magnifique. Je pense que c'est un bon moment. » Désormais sous la férule de Bob Bowman, Léon Marchand a confié devoir « une grande partie de cette médaille à Nicolas Castel », son entraîneur à Toulouse. Mais le travail fait avec le mentor de Michael Phelps est également à l'origine de ce titre mondial. « Cette année, j'ai appris beaucoup avec Bob Bowman au niveau de mes défauts, a-t-il conclu. Je me suis beaucoup amélioré en dos et c'est ce qui m'a permis d'aller chercher ce titre. » Une médaille d'or qui ne devrait pas être la dernière et qui lance déjà Léon Marchand sur le chemin de Paris 2024.