Aurélien Canot, Media365, publié le lundi 09 septembre 2024 à 13h44
Rentré mercredi dernier d'Argentine aux côtés d'Oscar Jégou, également poursuivi par la justice du pays pour viol aggravé et agression sexuelle, Hugo Auradou a fait son retour à l'entraînement avec son club de Pau ce lundi. Le retour à la compétition du jeune deuxième ligne de la Section ne devrait pas intervenir avant plusieurs semaines en revanche.
Il s'agit bien évidemment de l'information du jour du côté du Béarn. Hugo Auradou, rentré mercredi dernier d'Argentine au même titre qu'Oscar Jegou, qui reste lui aussi mis en examen pour "viol aggravé avec violence en réunion", a retrouvé ce lundi les installation du club de Pau six jours après son retour de Buenos Aires. Comme l'avaient indiqué nos confrères de L'Equipe la semaine passée, le retour d'Auradou, comme celui de Jegou avec La Rochelle, était programmé pour cette semaine, mais pas tout de suite avec le groupe. Cela n'a pas empêché le jeune deuxième ligne palois, tout sourire - les photos de Sud Ouest en attestent - de saluer ses coéquipiers lundi matin, mais pour ensuite se plié au menu qui lui avait été concocté. A savoir une batterie de tests physiques en préambule, plus tard et pendant près d'un mois, d'une longue période de réathlétisation. Le quotidien relate ainsi comment l'international français, sous la coupe de l'un des préparateurs physiques de la Section et après avoir repris par une série d'exercices en sol en salle de musculation, s'est notamment adonné à une demi-heure sur un vélo d'entraînement, ses partenaires n'hésitant pas à l'interrompre pour le saluer ou le taquiner selon les joueurs.
Auradou devra patienter avant de reprendre la compétition
D'après Sud Ouest, Auradou, malgré les soixante-cinq jours sans rugby, serait plutôt en forme physiquement. Comme pour Jegou, il faudra néanmoins patienter de longues semaines avant de voir éventuellement le natif de Sèvres reprendre la compétition. Dimanche soir au cours de l'émission "Sept à huit" sur TF1 et à la veille pour le Palois de retrouver le chemin de l'entraînement, David Auradou s'était dit certain de l'innocence de son fils. "Dans mon intime conviction, je sais que mon fils était innocent. Parce que tout simplement, c'est mon fils. Il a une qualité première, c'est qu'il ne ment jamais. Il a d'autres défauts, mais s'il avait fait vraiment le con, il n'aurait pas été si convaincant." Auradou et Jegou sauront cette semaine si la demande de non-lieu déposée par leurs avocats aboutira ou pas.