Top 14 - Montpellier : Guirado et Ouedraogo terminent avec un Brennus

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Guillaume MARION, Media365 : publié le samedi 25 juin 2022 à 08h50

Alors qu'ils vont prendre leur retraite, Guilhem Guirado et Fulgence Ouedraogo ont mis un terme à leur carrière de la plus belle des manières en remportant le titre avec Montpellier.

Pour l'un, c'était la deuxième fois et pour l'autre, une grande première. A 36 ans (ou presque), Guilhem Guirado et Fulgence Ouedraogo pouvaient avoir le sourire vendredi soir au Stade de France. En effet, alors que l'heure de la retraite a sonné pour eux, les deux joueurs ont donc terminé leur carrière sur un ultime titre en remportant le Bouclier de Brennus, suite à la victoire de Montpellier contre Castres en finale du Top 14 (29-10). « C'est dur de réaliser ce qu'on vient de faire. Ce qui est exceptionnel, c'est qu'on marque l'histoire du club. (...) De cette finale, je prends tout : la préparation, les mots du président (Macron) qui m'ont énormément touché parce qu'ils m'ont rappelé les moments douloureux de l'équipe de France où ça n'a pas été facile tous les jours, où il a fallu se relever en permanence. (...) Donc maintenant, je peux m'arrêter, je commence à me faire vieux », a déclaré le talonneur français, qui restait sur trois défaites en finale (2010 avec Perpignan, puis 2016 et 2017 avec Toulon), au micro de France Télévisions.


De la joie avant tout pour Ouedraogo

Malheureusement pour lui, ce dernier a dû quitter le terrain après seulement 27 minutes de jeu suite à un protocole commotion non concluant. Cependant, Guirado aura donc joué un peu cette finale, ce qui n'est pas le cas d'Ouedraogo, absent une nouvelle fois de la feuille de match. « C'est la plus belle des fins. Ça faisait deux fois qu'on avait perdu (2011 et 2018), qu'on avait loupé le coche. Cette fois-ci on est au rendez-vous. On a une équipe formidable, un groupe solide depuis deux ans. La saison dernière avait été très compliqué, ça se termine en apothéose, a pour sa part reconnu le 3eme ligne, au micro de Canal+. (... ) Bien sûr, j'aurais aimé être sur le terrain avec mes coéquipiers. Mais c'est le sport, c'est parfois cruel et difficile, mais l'équipe avant tout. » Forcément un peu déçu de ne pas avoir pu se mêler à la fête sur le terrain, l'enfant du club, qui avait visiblement beaucoup crier durant la finale, peut donc s'arrêter sur une très bonne note. A l'inverse, dans le même cas que lui du côté de Castres, Rory Kockott devra se contenter de deux sacres en Top 14 avec son CO (2013 et 2018).

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