Mathieu Warnier, Media365, publié le samedi 30 décembre 2023 à 15h10
Alors qu'il a renoncé à sa carrière en mai dernier pour cause de commotions cérébrales trop nombreuses, Sébastien Vahaamahina a décidé de saisir le Conseil des Prud'hommes pour obtenir des indemnités supplémentaires selon le magazine Midi Olympique.
Sébastien Vahaamahina n'en restera pas là. En mai dernier, après six mois éloignés des terrains, l'ancien deuxième-ligne international a annoncé son départ à la retraite. A 32 ans, le natif de Nouméa a été contraint de laisser le rugby derrière lui car, après avoir subi de trop nombreuses commotions cérébrales durant sa carrière, il a vu la FFR renoncer à lui délivrer la licence indispensable pour pratiquer la discipline face aux risques pour sa santé liés à un nouveau choc à la tête. Dans une telle situation, l'ASM a fait le choix de licencier Sébastien Vahaamahina, dont le contrat courait jusqu'en juin 2025, lui versant alors des indemnités comme le demande la loi. Au moment d'annoncer son choix, l'ancien international ne s'était pas montré tendre avec les dirigeants du club auvergnat, mettant en avant un manque de soutien de leur part et des engagements non tenus. Le joueur espérait que ces derniers « reconnaissent leurs responsabilités ».
Vahaamahina devra être patient
Il attendait également « une proposition décente et claire » afin de mettre un terme à son histoire avec l'ASM dans les meilleurs termes. Sept mois plus tard, alors que les différends semblaient aplanis, la donne a finalement changé. En effet, selon les informations du magazine spécialisé Midi Olympique, Sébastien Vahaamahina a lancé une procédure à l'encontre de son ancien employeur via une saisine du Conseil des Prud'hommes de Clermont. L'objectif pour le Néo-Calédonien est visiblement d'obtenir de nouvelles indemnités de la part de l'ASM, en plus de celles déjà versées dans le cadre de la résiliation du contrat liant le joueur au club. Les dirigeants clermontois, contactés par le magazine, ont décidé de rester muets, ne commentant pas cette information. L'affaire va désormais être mise dans les mains du Conseil des Prud'hommes mais la patience devra être de mise. En effet, il faudra attendre plusieurs mois avant que les deux parties se retrouvent à l'occasion d'une audience.