Thomas Siniecki, Media365 : publié le dimanche 06 novembre 2022 à 22h32
Erwan et Jean, les deux militants de Dernière Rénovation qui se sont ligotés brièvement aux montants lors de Toulouse - Stade Français, samedi à Ernest-Wallon, risquent désormais de faire l'objet de poursuites judiciaires.
Les deux activistes ayant interrompu Toulouse - Stade Français samedi de manière spectaculaire, en s'attachant en plein match aux poteaux après avoir grimpé sur la barre transversale, ont été placés en garde à vue dimanche, selon les informations de La Dépêche. Le procureur de la République pourrait engager des poursuites contre Erwan et Jean, les deux manifestants âgés respectivement de 28 et 26 ans, de même que le Stade Toulousain.
Quesada : "Je veux leurs cartes d'identité, ce sont deux supporters toulousains !"
Après la rencontre, le capitaine local Rodrigue Neti raconte la scène qu'il a vécue au plus près de la scène, puisqu'il était justement situé dans cette région du terrain : "Je leur ai demandé ce qu'ils faisaient, moi je leur ai dit qu'on jouait au rugby. Je n'ai toujours pas compris ! Bien sûr, ça coupe le rythme, mais ça arrive et il faut s'adapter."
Gonzalo Quesada, le coach parisien, préférait lui en rire : "C'est à cause de ça qu'on fait match nul, c'est une introduction organisée par Ugo Mola et son staff afin de nous faire sortir de notre rencontre. Je veux leurs cartes d'identité, ce sont deux supporters toulousains !" Le technicien argentin a trouvé ça "chiant pour tout le monde" : "On a eu peur, on ne voyait pas ce qu'ils faisaient. S'ils s'étaient attachés avec quelque chose de plus dur, on aurait pu y passer l'après-midi..." Au moment de l'interruption, à la fin du premier quart d'heure, le Stade Français menait 3-0. D'où le caractère forcément humoristique, et rien d'autre, de la part de l'ancien joueur du club de la capitale, puisqu'il y a eu ensuite largement assez de temps pour aboutir au 16-16 final.