Nouvelle-Zélande : Ali Williams s'est porté au secours d'une baleine échouée

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Mathieu WARNIER, Media365 : publié le mercredi 07 avril 2021 à 15h45

Ayant aperçu une baleine échouée sur une plage au nord de la Nouvelle-Zélande, l'ancien All Black Ali Williams a lancé une opération de sauvetage du cétacé, qui s'est bien terminée.

C'est une aventure assez inattendue qui est arrivée à Ali Williams. L'ancien deuxième-ligne des All Blacks, passé sous les couleurs du RC Toulon entre 2013 et 2015 avant de passer la saison 2016-2017 au Racing 92, a été partie prenante dans une opération improvisée de sauvetage d'une baleine échouée sur une plage de Mangawhai, au nord de la ville d'Auckland, en Nouvelle-Zélande. Une opération qui a été lancée alors que l'ancien rugbyman, qui voyageait en hélicoptère aux côtés du frère de sa compagne, a aperçu le cétacé. A la suite de l'atterrissage de l'appareil, les deux hommes ont alors fait ce qu'ils ont pu pour permettre à l'animal de reprendre la mer, ayant été très vite rejoints par des sauveteurs. Le groupe, après plus d'une heure d'intervention, sont parvenus à libérer la baleine, lui permettant de retrouver son milieu naturel.


Williams rappelé à l'ordre

Si cette intervention d'urgence a été couronnée de succès, l'association de lutte pour la protection des mammifères marins « Project Jonah » est revenue sur les réseaux sociaux sur les circonstances qui ont permis à la baleine de repartir en mer, notamment sur le fait qu'une corde accrochée à la queue de l'animal. Ayant tout d'abord conseillé aux intervenants de s'en « éloigner à tout prix », l'association a précisé qu'une telle manœuvre est « incroyablement dangereuse non seulement pour les secouristes mais peut également causer des blessures importantes à la baleine ». A cela, « Project Jonah » ajoute qu'il est « important que cela soit fait de manière appropriée et sécurisée » quand bien même l'association assure comprendre « la volonté de renvoyer l'animal en eaux profondes ». La biologiste Catherine Peters, appartenant au département de la conservation marine, a précisé au quotidien New Zealand Herald que « la colonne vertébrale est vraiment très fragile » chez les baleines, ajoutant qu' « en tirant sur sa queue, vous mettez beaucoup de stress sur une partie très sensible de l'animal avec le risque de l'handicaper ».

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