Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le jeudi 12 mai 2022 à 15h11
A l'approche de la demi-finale de Champions Cup contre La Rochelle programmée dimanche, Henry Chavancy, le centre du Racing, ressent « beaucoup d'excitation ».
Deux ans après, le Racing 92 brigue une deuxième finale continentale. Battu par Exeter en 2020 (31-27), le club parisien a rendez-vous pour une nouvelle demi-finale de la Champions Cup dans trois jours. Dimanche après-midi (coup d'envoi à 16 heures), les Ciel et Blanc affronteront La Rochelle dans un lieu qui a beaucoup fait parler, le Stade Bollaert-Delélis de Lens. Un match qui n'en suscite pas moins d'énormes attentes et d'impatience entre deux clubs français dont l'heureux élu pourrait offrir une finale 100% française si Toulouse se qualifie samedi contre le Leinster (16h00).
Chavancy : « On veut aller au bout »
« Il y a beaucoup d'excitation. On est très heureux d'en être arrivés là, a souligné Henry Chavancy, le centre du Racing, en conférence de presse, mercredi. La Coupe d'Europe est un objectif très important de notre saison. On avait à coeur d'aller le plus loin possible. Maintenant, l'objectif n'est pas rempli, on veut aller au bout, on espère y arriver. On sait que ce sera difficile contre un adversaire redoutable. » Comme contre Sale en quarts (41-22), le duel face à La Rochelle risque d'être très âpre et physique. « On sait qu'ils sont forts dans le défi physique. Ils ont un gros paquet d'avants, des joueurs très costauds derrière. Contre Sale, c'était un peu le même type d'adversaire mais je pense que La Rochelle est meilleure, estime Chavancy. On s'attend en tout cas à une opposition plus forte. Il faudra élever notre niveau de jeu pour espérer gagner. »
« On a l'habitude de jouer en Top 14 des matchs de phase finale sur terrain neutre »
Le Racing face à La Rochelle, cela évoque aussi forcément la demi-finale du Top 14 remportée l'an dernier par les Rochelais (19-6). « C'était un match très frustrant. Je n'étais pas sur le terrain, mais je me souviens d'une rencontre où on avait été pris à la gorge, on avait été assez impuissants, et imprécis tactiquement, rembobine le centre parisien. C'était il y a un an, beaucoup de choses se sont passées depuis, les dynamiques sont différentes. Ça va être un match serré, mais j'espère qu'on sera devant à la fin. » Quant au fait de ne pas évoluer dans l'enceinte de Paris-La Défense Arena, ce n'est pas un regret pour le joueur de 33 ans. « On a l'habitude de jouer en Top 14 des matchs de phase finale sur terrain neutre. L'année dernière, la demie de Championnat n'était d'ailleurs pas loin, à Lille. On ne s'attarde pas là-dessus. On a perdu des matchs à la maison cette saison, on en a gagné à l'extérieur, ça ne veut pas dire grand-chose », a glissé Chavancy, membre du Racing 92 depuis 2007.