Aurélie Sacchelli, Media365, publié le lundi 02 septembre 2024 à 16h17
Malgré sa défaite contre la Lettonie dimanche en finale du TQO, l'équipe de France masculine de hockey sur glace peut toutefois encore espérer disputer les Jeux Olympiques de Milan-Cortina. Tout dépendra de la situation de la Russie.
L'équipe de France masculine de hockey sur glace va-t-elle attendre 24 ou 28 ans avant de disputer de nouveau les Jeux Olympiques ? Alors que les Bleus n'ont plus pris part à un tournoi olympique depuis Salt Lake City 2002, ils avaient l'occasion de mettre fin à la disette ce dimanche en finale du TQO de Riga. Mais comme il y a trois ans, ils se sont inclinés 5-2 face à la Lettonie, qui a donc décroché le billet pour Milan-Cortina 2026. Impressionnants contre l'Ukraine (7-2) et la Slovénie (5-1), les hommes de Yorick Treille (qui a succédé à Philippe Bozon après le Mondial du mois de mai) n'ont rien pu faire face aux Lettons, qui les avaient déjà battus lors du dernier Mondial, mais après prolongation. Le Lettonie a remporté les deux derniers tiers 2-1 (buts de Bertrand pour les Bleus) puis 3-0, et le but de Da Costa à trois minutes de la fin n'a servi qu'à sauver l'honneur pour l'équipe de France.
La France meilleure deuxième
Officiellement, les Bleus devront donc attendre 2030, et les Jeux Olympiques organisés en France, pour de nouveau prendre part à la fête olympique. Mais les hommes de Yorick Treille ont encore un petit espoir de voir le PalaItalia de Milan et ses 16 000 places. La Russie, vice-championne olympique à Pékin en 2022, fait en effet toujours partie des qualifiés pour le tournoi olympique 2026, grâce à son classement mondial. Mais rien ne dit qu'elle sera autorisée à disputer le tournoi, en raison de la guerre qui fait toujours rage en Ukraine. L'Equipe révèle que si la Russie venait à être privée de JO (une décision qui sera prise en février 2025), le meilleur deuxième des trois TQO organisés la semaine passée serait qualifié, et il s'agirait de la France, qui a gagné deux matchs et a une différence de buts de +6 (+3 pour la Norvège, +2 pour le Kazakhstan). A voir si l'histoire se répète pour les Bleus, qui avaient déjà pu disputer le Mondial 2022 grâce à l'exclusion de la Russie et de la Biélorussie.