Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 26 janvier 2024 à 12h28
A 26 ans, Dika Mem, cinquième meilleur marqueur de l'Euro allemand avant les demi-finales, a pris du galon, et s'impose comme l'un des joueurs essentiels de l'équipe de France.
Il est entré dans une autre dimension. Déjà incontournable au Barça, dont il est le capitaine depuis le début de saison, Dika Mem a clairement pris une autre épaisseur en équipe de France lors de cet Euro 2024 dont il est le cinquième meilleur marqueur avec 41 buts en sept matchs, avec un impressionnant taux de réussite pour un arrière (68,3%). Et il sera encore l'un des principaux fers de lance des Bleus pour les nouvelles retrouvailles avec la Suède dans le dernier carré, vendredi (17h45) à Cologne.
"Être focus sur nous"
"À ce niveau de la compétition, on dispute uniquement des gros matchs et si cela n'avait pas été la Suède, cela aurait été le Danemark. Je pense simplement que nous devons être focus sur nous et que l'on continue à développer notre jeu et à rester confiant, a expliqué l'ancien joueur de Tremblay dans un entretien avec la Fédération française de handball. On avait perdu deux demi-finales face à la Suède alors l'an passé, au Mondial, nous étions super motivés avec le fait en plus de les jouer chez eux. Ce sont des matchs que l'on aime jouer. En plus, on avait le public contre nous. Nous avions super bien préparé ce match. Nous allons essayer de faire la même chose vendredi pour avoir le même résultat."
"J'ai toujours attendu mon tour"
L'arrière droit de 26 ans, sacré champion olympique en 2021 à Tokyo après avoir été champion du monde en 2017, rêve désormais d'un sacre continental, au sein d'un groupe dont il fait désormais partie des leaders, comme le souhaitait son expérimenté coéquipier Nikola Karabatic, qui raccrochera après les Jeux de Paris. Ce n'est pas forcément que je prends plus de responsabilités qu'auparavant, je pense que cela se passe plutôt en dehors du terrain. Il y a beaucoup de joueurs de ma génération, d'autres plus jeunes. Si on regarde le groupe, il n'y pas plus de cinq joueurs qui ont plus de sélections que moi. Cela signifie que tu as pris plus d'expérience, que tu te sens plus libre de parler et de prendre position. J'ai toujours été quelqu'un de super respectueux. J'ai toujours attendu mon tour pour ne pas marcher sur les plates-bandes de quelqu'un ou vouloir m'imposer. Mais voilà aujourd'hui, c'est ce que je devais faire pour passer un cap en équipe de France." Et il l'a fait de belle manière...