Aurélien Canot, Media365, publié le vendredi 25 août 2023 à 18h16
Evan Fournier, seul joueur français à se montrer à son avantage vendredi (21 points), n'a pas mâché ses mots après la débâcle face au Canada (95-65). Le joueur des Knicks a conscience néanmoins que le plus important est désormais de relever la tête contre la Lettonie.
Evan Fournier n'est pas du genre à mâcher ses mots. Plus encore lorsqu'il est en colère. Alors imaginez la foudre qui a pu frapper le joueur des Knicks après la déculottée des Bleus face au Canada (95-65) vendredi dès le premier match de l'équipe de France dans cette Coupe du monde aux Philippines. "On s'est pris une belle br....., il n'y a pas d'autre mot", pestait Fournier, furieux, à chaud au micro de beIN Sports. "On n'avais jamais vraiment réussi à se mettre dans nos systèmes, de par leur pression défensive. Ils nous ont repoussés, aussi bien sur les lignes extérieures qu'à l'intérieur. C'est aussi simple que ça : ils nous repoussent et on a pas réussi à se mettre dedans." L'ancien Magic n'a pourtant pas grand-chose à se reprocher, lui, contrairement à ses coéquipiers. Auteur de 21 points dans cette partie, il s'est néanmoins éteint lui aussi au retour des vestiaires alors qu'il espérait poursuivre sur sa lancée et maintenir son équipe au contact des Canadiens.
Fournier : "On n'a pas le choix"
"Disons que vu que l'on sortait un peu de nos schémas offensifs, j'essayais d'apporter du peps et de la première intention vu qu'il fallait souvent débloquer les situations. Ca ne nous a pas souri par la suite. De toute façon, tu ne peux pas gagner un match sur ça pendant quarante minutes. En deuxième mi-temps, j'ai eu un peu moins de réussite, j'ai essayé de faire jouer, mais c'était fait déjà." La sortie, elle, ne se dessine pas encore pour Fournier et les Bleus. En revanche, une nouvelle désillusion, dimanche contre la Lettonie, et les Français et leur capitaine Nicolas Batum verront s'envoler toutes leurs illusions. "Fourmizz" ne veut pas y croire et reste optimiste. "De toute façon, on n'a pas le choix. Avec le groupe que l'on a, on a le droit à une défaite. Maintenant, il n'y a plus de joker : focus sur la Lettonie. Il faudra quand même que l'on regarde la vidéo pour voir ce qu'il s'est passé, mais de toute façon, maintenant, il faut regarder devant"