Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 28 novembre 2024 à 23h22
Vainqueur dans la douleur du Virtus Bologne (81-78), ce jeudi soir à l'Adidas Arena lors de la 12eme journée d'Euroligue, Paris a signé une huitième victoire consécutive qui pourrait lui permettre de prendre seul la première place vendredi en cas de défaite de Fenerbahçe. Comme dans un rêve.
Et de huit ! Irrésistible pour ses grands débuts en Euroligue, le PSG ne s'arrête plus. Jeudi soir, les Parisiens ont profité de la venue du Virtus Bologne d'Isaïa Cordinier pour poursuivre leur incroyable série en alignant une huitième victoire de rang (81-78). Un nouveau succès, certes acquis dans la douleur et après une grosse frayeur en début de match, qui permet à TJ Shorts (19 points jeudi) et ses coéquipiers de rester deuxièmes derrière les Turcs de Fenerbahçe, qu'ils délogeraient de la première place vendredi en cas de défaite du leader face à Milan. La défaite (cela aurait été sa quatrième dans cette Euroligue), Paris n'en a pas été bien loin jeudi lors de la 12eme journée dans une Adidas Arena qui avait de nouveau fait le plein pour venir voir les héros du moment dans la compétition (NDLR : L'équipe de la capitale peut se vanter de réaliser la meilleure série en cours en Euroligue). Tombés sur un Will Clyburn déchaîné en début de match (20 points à la pause), en particulier sur les shoots longue distance, les Parisiens se sont fait peur. Toutefois, paradoxalement, rien ne semble pouvoir les effrayer. Et même menés un temps de onze points, les dauphins du "Fener" qui termineront peut-être cette journée devant leurs rivaux ne se sont pas affolés. Ils ont juste pris leur temps, d'abord pour se relancer puis pour passer devant (dans le deuxième quart-temps pour la première fois de la soirée).
TJ Shorts, comme un symbole...
Une fois en tête, Paris, ex-chasseur devenu chassé, n'a plus jamais couru après le score. Malgré les efforts de l'inévitable Shorts, d'un Nadir Hifi (11 points) toujours aussi précieux derrière la ligne ou d'un Maodo Lo très en vue lui aussi (15 points), les deuxièmes de Betclic Elite derrière Cholet à l'heure actuelle ont continué de souffrir malgré tout. Et s'ils ont compté à leur tour onze longueurs d'avance, cela n'a pas empêché le Virtus et un Clyburn (25 points) au total de nouveau sorti de sa boîte de revenir sur les talons de ces Parisiens invaincus depuis le 17 octobre mais qui n'avaient plus connu autant de difficultés depuis longtemps. Grâce à un ultime panier de Shorts, comme un symbole, les joueurs de Tiago Splitter ont néanmoins eu le dernier mot une fois de plus. Et c'était bien là l'essentiel. On le répète semaine après semaine, mais ce Paris-là est vraiment magique. Et peut-être bientôt aux commandes de l'Euroligue. On croit rêver.