Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 11 octobre 2023 à 17h01
Un spectateur est décédé mardi en marge du Tour de Corse Historique, percuté par une voiture violemment sortie de route. Deux autres, à ses côtés, sont gravement blessés dont un hélitreuillé en urgence absolue. La course ne reprendra que jeudi.
Le Tour de Corse Historique a été frappé de plein fouet par un terrible drame, une collision entre deux voitures ayant causé la mort d'un spectateur de 66 ans et en plaçant un autre de 70 ans en urgence absolue, "polytraumatisé et évacué en hélicoptère vers Ajaccio" d'après le SDIS de Corse-du-Sud (joint par l'AFP). Un dernier homme de 73 ans est lui en urgence relative (fractures). L'accident a eu lieu dès la première journée et la troisième spéciale, mardi après-midi à Porto-Vecchio et plus exactement dans le petit village de Muratello. La course a été suspendue mercredi, "par respect pour les victimes et leurs familles", comme l'a précisé l'organisation aux pilotes.
"Le comité d'organisation et le monde du sport automobile s'unissent à la douleur des familles"
Selon France Bleu, le véhicule incriminé serait sorti de piste lors d'une tentative de dépassement, ce qui n'est pas forcément courant en rallye où des intervalles entre les départs sont respectés justement pour éviter au maximum ce genre de situation. Même si la préfecture imaginait dans un premier temps une annulation totale, ce Tour de Corse Historique devrait bien reprendre jeudi et donc s'étendre ensuite comme prévu jusqu'à samedi, après concertation avec les pilotes et les familles des victimes.
"Le comité d'organisation du rallye ainsi que le monde du sport automobile s'unissent à la douleur des familles des victimes et apportent tout leur soutien aux blessés", écrit l'organisation. Ce Tour de Corse Historique - contrairement à celui réservé aux WRC, dont la dernière édition a eu lieu en 2019 - rassemble des voitures conçues entre 1947 et 1990, et les circonstances plus précises ainsi que les modèles en cause n'ont pas encore été précisés. Un expert automobile doit notamment intervenir, après le déplacement du sous-préfet et l'ouverture d'une enquête (informations transmises par l'AFP).